samedi 20 juin 2020

Exercice méthodo rédaction d'un paragraphe (QP les régimes totalitaires, points communs/différences)

Exercice rédaction des paragraphes

Support : dans la composition sur les régimes totalitaires, partie 1 pour définir « régime totalitaire »

Texte de l’élève


Les idéologies totalitaires se sont construites sur la même condamnation de la démocratie et de ses valeurs de pluralisme et de tolérance. Alors que les régimes autoritaires consistent à n’avoir qu’un parti, appelé parti unique. C’est-à-dire qu’il n’y a pas d’électorat ni de vie démocratique. Tout est confondu au parti en place et ce dernier contrôle tous les secteurs de la vie collective. Tous les fonctionnaires et membres doivent donc se plier aux exigences du parti. Le parti unique est le premier outil indispensable à la transmission des idées totalitaires sur l’ensemble de la population. Pendant le règne de l’Allemagne nazie, l’admiration du chef (« fûhrer » en allemand) Hitler est très présente dans la vie quotidienne. En effet, Adolf Hitler est vu comme le guide, le sauveur et représente à lui seul la nation allemande. Sous le régime nazi, il y a plusieurs manières de rendre « hommage » à Hitler. Le plus connu est le salut hitlérien, qui consiste à dire « Heil Hitler ! (Bonjour Hitler !) en tendant le bras droit en avant vers le ciel et en gardant la main tendue. Par ailleurs le portrait du chef que l’on doit saluer dans les bâtiments administratifs nazis ou à la gestapo permet d’idolâtrer une fois de plus. Hitler est donc omniprésent. Mais quelques fois, cette omniprésence crée un fanatisme auprès de certaines personnes qui le considèrent comme le sauveur de toutes les difficultés économiques et politiques. On retrouve aussi cette idée du culte du chef en URSS avec Staline et en Italie avec Mussolini du fait que le chef soit la personne référentielle du peuple, qu’une fois au pouvoir il est la personne la plus importante, la plus respectée entre autre par l’utilisation de la propagande. En Italie, le culte du chef est souligné par la mise en scène du ministère de la Presse et de la Propagande : fêtes, défilés, affiches, radio.

Dans ces trois régimes, l’économie est fortement contrôlée, les grèves et autres rebellions sont formellement interdites car ils ne veulent aucun conflit social. L’Allemagne et l’Italie suppriment les syndicats. En revanche, le régime soviétique les maintient mais ils sont dans une dépendance totale au régime. L’éducation est elle aussi encadrée. L’embrigadement de la jeunesse est une priorité pour ces régimes car elle représente l’avenir. On leur inculque le sens de la communauté nationale ou raciale (surtout en Allemagne), l’esprit de sacrifice, l’obéissance absolue au chef et le mépris du faible. Dès l’école maternelle, les jeunes italiens développent la force physique et le civisme dans les organisations paramilitaires et à partir de 15 ans, ils rejoignent les jeunesses fascistes. Le document sur les organisations satellites du parti national fasciste de 1939 souligne l’importance des jeunesses fascistes puisque l’effectif est de 7 891 547 membres. Le but de cette politique d’embrigadement de la jeunesse est de créer une société neuve avec l’ « Homme nouveau » qui représente la force et la nation. C’est un homme musclé, fort qui valorise la violence. En Allemagne et en URSS, ce principe de jeunesse existe aussi et est fondé sur les mêmes valeurs. Les salariés sont encouragés à rejoindre les syndicats les syndicats fascistes et de « dopolavoro », organisme prenant en charge les loisirs, ce qui permet de contrôler le temps libre, donc la vie privée.

Rappel : structure

Définition du thème.

Thèse premier paragraphe

Argument 1

Justification de l’argument 1

Argument 2

etc

Transition

Thèse deuxième paragraphe

Etc

 

Re-écrire uniquement le raisonnement d’ensemble = recopier les phrases thème, thèse, argument, transition.

Bilan ?

 

Améliorer les paragraphes.

Compléter le raisonnement d’ensemble

Style et choix de vocab

Reprendre les justifications : vérifier que les idées sont adaptées à l’arguement = permettent d’expliquer et de prouver l’argument +vérifier que les idées (affirmations générales) sont prouvées par des exemples précis.

 

 

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 Exercice rédaction 

Texte de l’élève

Les idéologies totalitaires se sont construites sur la même condamnation de la démocratie et de ses valeurs de pluralisme et de tolérance. Alors que les régimes autoritaires consistent à n’avoir qu’un parti, appelé parti unique. C’est-à-dire qu’il n’y a pas d’électorat ni de vie démocratique. Tout est confondu au parti en place et ce dernier contrôle tous les secteurs de la vie collective. Tous les fonctionnaires et membres doivent donc se plier aux exigences du parti. Le parti unique est le premier outil indispensable à la transmission des idées totalitaires sur l’ensemble de la population. Pendant le règne de l’Allemagne nazie, l’admiration du chef (« fûhrer » en allemand) Hitler est très présente dans la vie quotidienne. En effet, Adolf Hitler est vu comme le guide, le sauveur et représente à lui seul la nation allemande. Sous le régime nazi, il y a plusieurs manières de rendre « hommage » à Hitler. Le plus connu est le salut hitlérien, qui consiste à dire « Heil Hitler ! (Bonjour Hitler !) en tendant le bras droit en avant vers le ciel et en gardant la main tendue. Par ailleurs le portrait du chef que l’on doit saluer dans les bâtiments administratifs nazis ou à la gestapo permet d’idolâtrer une fois de plus. Hitler est donc omniprésent. Mais quelques fois, cette omniprésence crée un fanatisme auprès de certaines personnes qui le considèrent comme le sauveur de toutes les difficultés économiques et politiques. On retrouve aussi cette idée du culte du chef en URSS avec Staline et en Italie avec Mussolini du fait que le chef soit la personne référentielle du peuple, qu’une fois au pouvoir il est la personne la plus importante, la plus respectée entre autre par l’utilisation de la propagande. En Italie, le culte du chef est souligné par la mise en scène du ministère de la Presse et de la Propagande : fêtes, défilés, affiches, radio.

Dans ces trois régimes, l’économie est fortement contrôlée, les grèves et autres rebellions sont formellement interdites car ils ne veulent aucun conflit social. L’Allemagne et l’Italie suppriment les syndicats. En revanche, le régime soviétique les maintient mais ils sont dans une dépendance totale au régime. L’éducation est elle aussi encadrée. L’embrigadement de la jeunesse est une priorité pour ces régimes car elle représente l’avenir. On leur inculque le sens de la communauté nationale ou raciale (surtout en Allemagne), l’esprit de sacrifice, l’obéissance absolue au chef et le mépris du faible. Dès l’école maternelle, les jeunes italiens développent la force physique et le civisme dans les organisations paramilitaires et à partir de 15 ans, ils rejoignent les jeunesses fascistes. Le document sur les organisations satellites du parti national fasciste de 1939 souligne l’importance des jeunesses fascistes puisque l’effectif est de 7 891 547 membres. Le but de cette politique d’embrigadement de la jeunesse est de créer une société neuve avec l’ « Homme nouveau » qui représente la force et la nation. C’est un homme musclé, fort qui valorise la violence. En Allemagne et en URSS, ce principe de jeunesse existe aussi et est fondé sur les mêmes valeurs. Les salariés sont encouragés à rejoindre les syndicats les syndicats fascistes et de « dopolavoro », organisme prenant en charge les loisirs, ce qui permet de contrôler le temps libre, donc la vie privée.

Rappel : structure

Définition du thème.

Thèse premier paragraphe

Argument 1

Justification de l’argument 1

Argument 2

etc

Transition

Thèse deuxième paragraphe

Etc

 

Re-écrire uniquement le raisonnement d’ensemble = recopier les phrases thème, thèse, argument, transition.

Bilan  : il manque des éléments dans l'articulation des raisonnements pour plus de logique et de clarté

 

Améliorer les paragraphes.

Compléter le raisonnement d’ensemble

Style et choix de vocab pour être le plus synthétique et le plus précis possible. Supprimer /reécrire les phrases maladroites

Reprendre les justifications : vérifier que les idées sont adaptées à l’argument = permettent d’expliquer et de prouver l’argument. Vérifier que les idées (affirmations générales ) sont prouvées par des exemples précis

 

 


Les idéologies totalitaires se sont construites sur la même condamnation de la démocratie et de ses valeurs de pluralisme et de tolérance. Alors que les régimes autoritaires consistent à n’avoir qu’un parti, appelé parti unique. Pendant le règne de l’Allemagne nazie, l’admiration du chef (« fûhrer » en allemand) Hitler est très présente dans la vie quotidienne. Dans ces trois régimes, l’économie est fortement contrôlée. L’Allemagne et l’Italie suppriment les syndicats. L’éducation est elle aussi encadrée. L’embrigadement de la jeunesse est une priorité pour ces régimes Le but de cette politique d’embrigadement de la jeunesse est de créer une société neuve avec l’ « Homme nouveau ».

reécriture

 

 

 

 

 

 

 

 

1

Alors que les régimes autoritaires consistent à n’avoir qu’un parti, appelé parti unique. C’est-à-dire qu’il n’y a pas d’électorat ni de vie démocratique. Tout est confondu au parti en place et ce dernier contrôle tous les secteurs de la vie collective. Tous les fonctionnaires et membres doivent donc se plier aux exigences du parti. Le parti unique est le premier outil indispensable à la transmission des idées totalitaires sur l’ensemble de la population

 

 

 

 

 

2

Pendant le règne de l’Allemagne nazie, l’admiration du chef (« fûhrer » en allemand) Hitler est très présente dans la vie quotidienne. En effet, Adolf Hitler est vu comme le guide, le sauveur et représente à lui seul la nation allemande. Sous le régime nazi, il y a plusieurs manières de rendre « hommage » à Hitler. Le plus connu est le salut hitlérien, qui consiste à dire « Heil Hitler ! (Bonjour Hitler !) en tendant le bras droit en avant vers le ciel et en gardant la main tendue. Par ailleurs le portrait du chef que l’on doit saluer dans les bâtiments administratifs nazis ou à la gestapo permet d’idolâtrer une fois de plus. Hitler est donc omniprésent. Mais quelques fois, cette omniprésence crée un fanatisme auprès de certaines personnes qui le considèrent comme le sauveur de toutes les difficultés économiques et politiques. On retrouve aussi cette idée du culte du chef en URSS avec Staline et en Italie avec Mussolini du fait que le chef soit la personne référentielle du peuple, qu’une fois au pouvoir il est la personne la plus importante, la plus respectée entre autre par l’utilisation de la propagande. En Italie, le culte du chef est souligné par la mise en scène du ministère de la Presse et de la Propagande : fêtes, défilés, affiches, radio.

 

 

 

 

 

3

Dans ces trois régimes, l’économie est fortement contrôlée, les grèves et autres rebellions sont formellement interdites car ils ne veulent aucun conflit social. L’Allemagne et l’Italie suppriment les syndicats. En revanche, le régime soviétique les maintient mais ils sont dans une dépendance totale au régime.

 

 

 

 

4

L’éducation est elle aussi encadrée. L’embrigadement de la jeunesse est une priorité pour ces régimes car elle représente l’avenir. On leur inculque le sens de la communauté nationale ou raciale (surtout en Allemagne), l’esprit de sacrifice, l’obéissance absolue au chef et le mépris du faible. Dès l’école maternelle, les jeunes italiens développent la force physique et le civisme dans les organisations paramilitaires et à partir de 15 ans, ils rejoignent les jeunesses fascistes. Le document sur les organisations satellites du parti national fasciste de 1939 souligne l’importance des jeunesses fascistes puisque l’effectif est de 7 891 547 membres

 

 

 

 

 

5

Le but de cette politique d’embrigadement de la jeunesse est de créer une société neuve avec l’ « Homme nouveau » qui représente la force et la nation. C’est un homme musclé, fort qui valorise la violence. En Allemagne et en URSS, ce principe de jeunesse existe aussi et est fondé sur les mêmes valeurs. Les salariés sont encouragés à rejoindre les syndicats les syndicats fascistes et de « dopolavoro », organisme prenant en charge les loisirs, ce qui permet de contrôler le temps libre, donc la vie privée.

 

 

 


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