Blog de diffusion de ressources pour l'enseignement en lycée de l'Histoire et de la Géographie, de la HGGSP, mais aussi des comptes-rendus de lectures en lien avec les cours. Parce que je suis par ailleurs doctorante en Histoire médiévale italienne, le Moyen Age tient une place particulière dans ce blog. Vous trouverez rarement les corrections des fiches d'activité que je propose sauf quand elles servent de support à une séance méthodologique.
dimanche 18 février 2024
La dénazification, mission impossible
mercredi 11 octobre 2023
Un sujet d'analyse d'image sur l'URSS de Staline
Sujet : Analyse critique de document
En quoi ce tableau du « réalisme
soviétique » est-il une œuvre de propagande ?
Staline et les membres du Politburo au parc Gorki de Moscou (« le central park russe »).
Ce tableau a été réalisé pour l’exposition internationale de New York par l’artiste soviétique Svarog (1939). Parmi les éléments identifiables sur le tableau, on voit en arrière-plan le pont de Crimée – pont suspendu en acier inauguré sur la Moskova en 1938- et à droite la tour des parachutes, la principale attraction du parc dans les années 1930. Notons que l’artiste a retouché son oeuvre pour faire disparaître Piotr Smirnov, commissaire du peuple à la marine de guerre, fusillé peu après la réalisation du tableau.
Faire l’analyse détaillée de
ce tableau pour mettre en évidence à la fois les procédés et les thèmes de
propagande soviétique visibles sur le tableau. N’oubliez pas d’identifier les
destinataires de l’œuvre et de présenter ce qu’est le « réalisme
soviétique » en introduction, et de « critiquer » le document en
conclusion.
samedi 20 juin 2020
Exercice méthodo rédaction d'un paragraphe (QP les régimes totalitaires, points communs/différences)
Exercice
rédaction des paragraphes
Support : dans
la composition sur les régimes totalitaires, partie 1 pour définir « régime totalitaire »
Texte de l’élève
Les idéologies totalitaires se sont construites sur la même
condamnation de la démocratie et de ses valeurs de pluralisme et de tolérance.
Alors que les régimes autoritaires consistent à n’avoir qu’un parti, appelé
parti unique. C’est-à-dire qu’il n’y a pas d’électorat ni de vie démocratique.
Tout est confondu au parti en place et ce dernier contrôle tous les secteurs de
la vie collective. Tous les fonctionnaires et membres doivent donc se plier aux
exigences du parti. Le parti unique est le premier outil indispensable à la
transmission des idées totalitaires sur l’ensemble de la population. Pendant le
règne de l’Allemagne nazie, l’admiration du chef (« fûhrer » en
allemand) Hitler est très présente dans la vie quotidienne. En effet, Adolf
Hitler est vu comme le guide, le sauveur et représente à lui seul la nation
allemande. Sous le régime nazi, il y a plusieurs manières de rendre
« hommage » à Hitler. Le plus connu est le salut hitlérien, qui
consiste à dire « Heil Hitler ! (Bonjour Hitler !) en tendant le
bras droit en avant vers le ciel et en gardant la main tendue. Par ailleurs le
portrait du chef que l’on doit saluer dans les bâtiments administratifs nazis
ou à la gestapo permet d’idolâtrer une fois de plus. Hitler est donc
omniprésent. Mais quelques fois, cette omniprésence crée un fanatisme auprès de
certaines personnes qui le considèrent comme le sauveur de toutes les
difficultés économiques et politiques. On retrouve aussi cette idée du culte du
chef en URSS avec Staline et en Italie avec Mussolini du fait que le chef soit
la personne référentielle du peuple, qu’une fois au pouvoir il est la personne
la plus importante, la plus respectée entre autre par l’utilisation de la
propagande. En Italie, le culte du chef est souligné par la mise en scène du
ministère de la Presse et de la Propagande : fêtes, défilés, affiches,
radio.
Dans ces trois régimes, l’économie est fortement contrôlée,
les grèves et autres rebellions sont formellement interdites car ils ne veulent
aucun conflit social. L’Allemagne et l’Italie suppriment les syndicats. En
revanche, le régime soviétique les maintient mais ils sont dans une dépendance
totale au régime. L’éducation est elle aussi encadrée. L’embrigadement de la
jeunesse est une priorité pour ces régimes car elle représente l’avenir. On
leur inculque le sens de la communauté nationale ou raciale (surtout en
Allemagne), l’esprit de sacrifice, l’obéissance absolue au chef et le mépris du
faible. Dès l’école maternelle, les jeunes italiens développent la force
physique et le civisme dans les organisations paramilitaires et à partir de 15
ans, ils rejoignent les jeunesses fascistes. Le document sur les organisations
satellites du parti national fasciste de 1939 souligne l’importance des
jeunesses fascistes puisque l’effectif est de 7 891 547 membres. Le
but de cette politique d’embrigadement de la jeunesse est de créer une société
neuve avec l’ « Homme nouveau » qui représente la force et la nation.
C’est un homme musclé, fort qui valorise la violence. En Allemagne et en URSS,
ce principe de jeunesse existe aussi et est fondé sur les mêmes valeurs. Les
salariés sont encouragés à rejoindre les syndicats les syndicats fascistes et
de « dopolavoro », organisme prenant en charge les loisirs, ce qui
permet de contrôler le temps libre, donc la vie privée.
Rappel : structure
Définition du
thème.
Thèse premier
paragraphe
Argument 1
Justification de
l’argument 1
Argument 2
etc
Transition
Thèse deuxième
paragraphe
Etc
Re-écrire uniquement le raisonnement d’ensemble = recopier les phrases thème, thèse,
argument, transition.
Bilan ?
Améliorer les paragraphes.
Compléter le raisonnement d’ensemble
Style et choix de vocab
Reprendre les justifications : vérifier que les idées
sont adaptées à l’arguement = permettent d’expliquer et de prouver l’argument
+vérifier que les idées (affirmations générales) sont prouvées par des exemples
précis.
Texte de l’élève
Les idéologies totalitaires se sont construites sur la même condamnation de la démocratie et
de ses valeurs de pluralisme et de tolérance. Alors que les régimes autoritaires
consistent à n’avoir qu’un parti, appelé parti unique. C’est-à-dire qu’il n’y a pas d’électorat ni de vie
démocratique. Tout est confondu au parti en place et ce dernier contrôle tous
les secteurs de la vie collective. Tous les fonctionnaires et membres doivent
donc se plier aux exigences du parti. Le parti unique est le premier outil
indispensable à la transmission des idées totalitaires sur l’ensemble de la
population. Pendant le règne de l’Allemagne nazie, l’admiration du chef (« fûhrer » en
allemand) Hitler est très présente dans la vie quotidienne. En effet, Adolf
Hitler est vu comme le guide, le sauveur et représente à lui seul la nation
allemande. Sous le régime nazi, il y a plusieurs manières de rendre
« hommage » à Hitler. Le plus connu est le salut hitlérien, qui
consiste à dire « Heil Hitler ! (Bonjour Hitler !) en tendant le
bras droit en avant vers le ciel et en gardant la main tendue. Par ailleurs le
portrait du chef que l’on doit saluer dans les bâtiments administratifs nazis
ou à la gestapo permet d’idolâtrer une fois de plus. Hitler est donc
omniprésent. Mais quelques fois, cette omniprésence crée un fanatisme auprès de
certaines personnes qui le considèrent comme le sauveur de toutes les
difficultés économiques et politiques. On retrouve aussi cette idée du culte du
chef en URSS avec Staline et en Italie avec Mussolini du fait que le chef soit
la personne référentielle du peuple, qu’une fois au pouvoir il est la personne
la plus importante, la plus respectée entre autre par l’utilisation de la
propagande. En Italie, le culte du chef est souligné par la mise en scène du
ministère de la Presse et de la Propagande : fêtes, défilés, affiches,
radio.
Dans ces trois régimes, l’économie est fortement contrôlée, les grèves et autres rebellions sont formellement
interdites car ils ne veulent aucun conflit social. L’Allemagne et l’Italie suppriment les syndicats. En
revanche, le régime soviétique les maintient mais ils sont dans une dépendance
totale au régime. L’éducation est
elle aussi encadrée. L’embrigadement
de la jeunesse est une priorité pour ces régimes car elle représente
l’avenir. On leur inculque le sens de la communauté nationale ou raciale
(surtout en Allemagne), l’esprit de sacrifice, l’obéissance absolue au chef et
le mépris du faible. Dès l’école maternelle, les jeunes italiens développent la
force physique et le civisme dans les organisations paramilitaires et à partir
de 15 ans, ils rejoignent les jeunesses fascistes. Le document sur les
organisations satellites du parti national fasciste de 1939 souligne
l’importance des jeunesses fascistes puisque l’effectif est de
7 891 547 membres. Le
but de cette politique d’embrigadement de la jeunesse est de créer une société
neuve avec l’ « Homme nouveau » qui représente la force et la nation.
C’est un homme musclé, fort qui valorise la violence. En Allemagne et en URSS,
ce principe de jeunesse existe aussi et est fondé sur les mêmes valeurs. Les
salariés sont encouragés à rejoindre les syndicats les syndicats fascistes et
de « dopolavoro », organisme prenant en charge les loisirs, ce qui
permet de contrôler le temps libre, donc la vie privée.
Rappel : structure
Définition du thème.
Thèse premier
paragraphe
Argument 1
Justification de l’argument 1
Argument 2
etc
Transition
Thèse deuxième paragraphe
Etc
Re-écrire uniquement le raisonnement d’ensemble = recopier les phrases thème, thèse,
argument, transition.
Bilan : il manque des éléments dans l'articulation des raisonnements pour plus de logique et de clarté
Améliorer les paragraphes.
Compléter le raisonnement d’ensemble
Style et choix de vocab pour être le plus synthétique et le plus précis possible. Supprimer /reécrire les phrases maladroites
Reprendre les justifications : vérifier que les idées
sont adaptées à l’argument = permettent d’expliquer et de prouver l’argument.
Vérifier que les idées (affirmations générales ) sont prouvées par des exemples
précis
Les idéologies totalitaires se sont construites sur la même
condamnation de la démocratie et de ses valeurs de pluralisme et de tolérance.
Alors que les régimes autoritaires consistent à n’avoir qu’un parti, appelé
parti unique. Pendant le règne de l’Allemagne nazie, l’admiration du chef
(« fûhrer » en allemand) Hitler est très présente dans la vie
quotidienne. Dans ces trois régimes, l’économie est fortement contrôlée.
L’Allemagne et l’Italie suppriment les syndicats. L’éducation est elle aussi
encadrée. L’embrigadement de la jeunesse est une priorité pour ces régimes Le
but de cette politique d’embrigadement de la jeunesse est de créer une société
neuve avec l’ « Homme nouveau ».
reécriture
1
Alors que les régimes autoritaires consistent à n’avoir qu’un
parti, appelé parti unique.
C’est-à-dire qu’il n’y a pas d’électorat ni de vie démocratique. Tout est
confondu au parti en place et ce dernier contrôle tous les secteurs de la vie
collective. Tous les fonctionnaires et membres doivent donc se plier aux
exigences du parti. Le parti unique est le premier outil indispensable à la
transmission des idées totalitaires sur l’ensemble de la population
2
Pendant le règne de l’Allemagne nazie, l’admiration du chef
(« fûhrer » en allemand) Hitler est très présente dans la vie
quotidienne. En effet, Adolf Hitler est vu comme le guide, le sauveur et
représente à lui seul la nation allemande. Sous le régime nazi, il y a
plusieurs manières de rendre « hommage » à Hitler. Le plus connu est
le salut hitlérien, qui consiste à dire « Heil Hitler ! (Bonjour
Hitler !) en tendant le bras droit en avant vers le ciel et en gardant la
main tendue. Par ailleurs le portrait du chef que l’on doit saluer dans les bâtiments
administratifs nazis ou à la gestapo permet d’idolâtrer une fois de plus.
Hitler est donc omniprésent. Mais quelques fois, cette omniprésence crée un
fanatisme auprès de certaines personnes qui le considèrent comme le sauveur de
toutes les difficultés économiques et politiques. On retrouve aussi cette idée
du culte du chef en URSS avec Staline et en Italie avec Mussolini du fait que
le chef soit la personne référentielle du peuple, qu’une fois au pouvoir il est
la personne la plus importante, la plus respectée entre autre par l’utilisation
de la propagande. En Italie, le culte du chef est souligné par la mise en scène
du ministère de la Presse et de la Propagande : fêtes, défilés, affiches,
radio.
3
Dans ces
trois régimes, l’économie
est fortement contrôlée,
les grèves et autres rebellions sont formellement interdites car ils ne veulent
aucun conflit social. L’Allemagne et l’Italie suppriment les syndicats. En revanche, le
régime soviétique les maintient mais ils sont dans une dépendance totale au
régime.
4
L’éducation est elle aussi encadrée. L’embrigadement de la jeunesse est une
priorité pour ces régimes car elle représente l’avenir. On leur inculque le
sens de la communauté nationale ou raciale (surtout en Allemagne), l’esprit de
sacrifice, l’obéissance absolue au chef et le mépris du faible. Dès l’école
maternelle, les jeunes italiens développent la force physique et le civisme
dans les organisations paramilitaires et à partir de 15 ans, ils rejoignent les
jeunesses fascistes. Le document sur les organisations satellites du parti
national fasciste de 1939 souligne l’importance des jeunesses fascistes puisque
l’effectif est de 7 891 547 membres
5
Le but de cette politique d’embrigadement de la
jeunesse est de créer une société neuve avec l’ « Homme nouveau » qui représente la force et la
nation. C’est un homme musclé, fort qui valorise la violence. En Allemagne et
en URSS, ce principe de jeunesse existe aussi et est fondé sur les mêmes valeurs.
Les salariés sont encouragés à rejoindre les syndicats les syndicats fascistes
et de « dopolavoro », organisme prenant en charge les loisirs, ce qui
permet de contrôler le temps libre, donc la vie privée.
Exercice sur les totalitarismes
Etude critique de
document : le pacte germano-soviétique
Faire l'analyse critique du doc 1 en s'aidant du cours et du doc 2
Objectif : Le pacte germano-soviétique est-il une
alliance naturelle ou une alliance de circonstance entre deux
totalitarismes ?
Pour vous aider : quelles sont les thématiques abordées ?
- les motivations revendiquées par le PCF pour justifier le pacte germano-soviétique
- une méfiance mutuelle entre IIIe Reich et URSS
- une alliance "contre-nature"
Doc 1 :
Déclaration du parti communiste français, L’Humanité,
25 août 1939
« Au moment où
l’Union Soviétique apporte une nouvelle et inappréciable contribution à la
sauvegarde de la paix constamment mise en péril par les fauteurs de guerre
fascistes, le parti communiste français adresse au pays du socialisme, à son Parti et à son
grand chef Staline, un salut chaleureux. Depuis vingt-deux ans, le pouvoir des
travailleurs démontre aux peuples de l’univers que le socialisme, c’est la
paix.[…] Hitler, en reconnaissant la puissance du pays du socialisme, accuse du
même coup sa propre faiblesse. Ce succès que l’Union Soviétique vient de
remporter, nous le saluons avec joie, car il sert la cause de la paix.
La conclusion d’un tel
pacte de non-agression ne peut que réjouir tous les amis de la paix.[…] Tous
savent qu’un tel pacte […]n’a rien de commun avec certains autres traités […]
comme le honteux diktat de Munich qui permit le dépècement de la
Tchécoslovaquie.[…] Le pacte de non-agression qui vient d’être signé à Moscou
est un coup direct à l’agression. »
Doc 2 : carte postale française (fin août 1939)
doc trouvé sur histoire-image.org |