Photo de Henri Cartier-Bresson |
Blog de diffusion de ressources pour l'enseignement en lycée de l'Histoire et de la Géographie, de la HGGSP et de la DGEMC. Ce blog a pour ambition de proposer des pistes pour intégrer certains des éléments les plus récents de la recherche dans l'enseignement secondaire en fonction de mes centres d'intérêts. Parce que je suis par ailleurs doctorante en Histoire médiévale italienne, le Moyen Age tient une place particulière dans ce blog.
dimanche 31 mai 2020
La révolution russe
mercredi 27 mai 2020
Les Antilles françaises et l'esclavage (XVIIIe siècle)
Etude d'un dossier documentaire
Montrez, en
utilisant les documents que la société coloniale française tire sa richesse de
l’organisation institutionnalisée et généralisée d’une inégalité des races.
Doc 1 : Présentation de la structure des échanges entre la France et les Antilles
C'est au 17e siècle pour que la
France s’engage véritablement dans l’aventure coloniale, et singulièrement le
règne de Louis XIV.
Document 2 : Texte extrait du Père Labat "
Nouveau voyage aux Isles de l'Amérique ", Martinique, début du
XVIIIème siècle
"Je laissai la compagnie au presbytère
pendant que j'allais confesser un nègre d'une habitation (1) de Mr. Roy, car il en avait deux
très considérables dans ma paroisse et d'autres encore dans différents
endroits. On ne peut sans étonnement penser à la fortune de cet homme. Il
était venu aux îles en qualité d'engagé (3), dans les premières années que la
colonie commença à se former ; il était de Bordeaux, tailleur ou chaussetier
de son métier. Le temps de son engagement étant achevé, il se mit à torquer
(3) du tabac, et quand la saison de torquer était passée, il travaillait de
son métier. Il s'associa avec un autre torqueur, dont il hérita. Quelques
années après il fit quelques voyages en course (4), si heureusement qu'en
très peu de temps il se vit en état d'établir une sucrerie et de faire des
établissements. Quand j'arrivai à la Martinique, il avait six sucreries où
l'on comptait plus de huit cent nègres. Son fils aîné, avec lequel j'étais
venu de France, était capitaine de milice (5), et une de ses filles avait
épousé un capitaine de vaisseau de roi
|
Document 3 : La journée d'un "
pauvre Blanc " à Saint Domingue
"Le
métier est rude, mais s'il plaît à Dieu de me conserver la santé, aimant
naturellement tout ce qui s'appelle
culture de la terre, j'en prendrai bientôt le dessus, mais il y a bien du
mauvais temps à passer sous un économe qui la plupart du temps vous regarde
comme un chien ou tout au moins comme son valet. Pour la culture des cannes,
je l'aurai bientôt apprise, ayant de la bonne volonté et connaissant déjà un
peu la terre et les nègres. Mais ce qu'il y a de plus difficile, c'est la
fabrication du sucre. Il y a le quart à faire à la sucrerie qui est 6 heures
du soir jusqu'à minuit ou depuis minuit jusqu'à 6 heures du matin, et on fait
une semaine le premier quart et une autre le second quart, tour à tour. La journée s'emploie dans
les jardins pour faire travailler les nègres ; visiter tous les jours les
vivres pour que les gardeurs ne les volent pas, comme ils ont coutume tant
qu'ils veulent pour les vendre ; voir s'il n'y a point de brèches dans les
entourages de l'habitation ; les tailleurs de haies et les sarcleurs ;
l'hôpital, si tout va bien pour les malades ; les gardeurs de boeufs, de
chevaux, de moutons, si on les renferme bien tous les soirs, et si on ne les
laisse point aller dans les jardins, entrer et se promener dans les cannes,
pour voir si les arroseurs ne se contentent pas de mouiller les bordages ou
la superficie et si tous ces gens là qui travaillent séparés de l'atelier, ne
sont point à dormir au lieu de travailler et s'ils avancent assez, en un mot,
je n'ai pas un moment de repos, au point que pour raccommoder un peu mes
hardes je suis obligé malgré moi de faire comme les nègres, c'est-à-dire le
faire le dimanche." Source égarée |
![]() |
Une des plus anciennes habitations sucrières de Guadeloupe : source INRAP |
Document 4 : Extraits du Code Noir (mars 1685)
"Art.
2. - Tous les esclaves qui seront dans nos îles seront baptisés et instruits
dans la religion catholique, apostolique et romaine. |
Document 5 : Evolution de la population de la Guadeloupe dans la seconde moitié du
XVIIIème siècle
Années |
Blancs |
Libres |
Esclaves noirs |
1772 |
12737 |
1175 |
77957 |
1777 |
12700 |
1350 |
84100 |
1785 |
13599 |
1969 |
85290 |
1789 |
13712 |
3058 |
89823 |
Consigne. Quels sont les deux thèmes du sujet ?
1-
Relevé des informations document par document
Texte de présentation (doc 1)
Thème => quelle partie ?
Thème/ Partie ?
Texte doc 3
Thème/ Partie ?
Idée 1 : A quoi comprend-on dans le texte que ce colon est "pauvre" ? => quelle idée précédemment listée est donc nuancée par ce texte ?
Texte doc 4 = que veut dire « Code » ?
Thème/ Partie?
Tableau stat doc 5 :
Thème/ Partie ?
Idée 1 : comparer le nombre de colons blancs et le nombre d'esclaves. Par rapport à ce qu'on a dit précédemment, qu'en concluez-vous ?
Idée 2 : à qui correspond la catégorie "libre" ? Comparer les libres et les esclaves. Que concluez-vous ?
Idée 3 : Dernière ligne Pourquoi une augmentation du nombre de "libres" en 1789 ? Comparer les libres et les esclaves entre 1785 et 1789. Que concluez-vous ?
2e étape du travail préparatoire : regrouper
les infos par thème
Quel est le lien entre existence de l’esclavage , enrichissement des colons et racisme ?
Les débats révolutionnaires autour de la question de l’abolition de l’esclavage
A la veille de la Révolution, l'abolitionnisme est défendu en France
par la Société des Amis des Noirs, fondée en février 1788 par Brissot. Elle
compte parmi ses 130 ou 140 membres, l'abbé Grégoire et Condorcet, rejoints en
1789 par La Fayette, Mirabeau, le duc de la Rochefoucauld, le comte de
Clermont-Tonnerre … Elle peut également compter sur la bienveillance de Necker
et sur le journal de Brissot, Le Patriote Français. Son action comme son
discours sont relativement modérés car elle semble désarmée face au réalisme
apparent des arguments économiques esclavagistes. Or, Benjamin Franklin et Adam
Smith ont déjà souligné la moindre rentabilité de ce mode de production. Enfin,
les Amis des Noirs prônent un abolitionnisme timoré et progressif, persuadés
comme Voltaire que les noirs sont inférieurs aux blancs. Cependant, la
Révolution proclame dans la DDHC la liberté et l’égalité comme un droit naturel
de tous les Hommes. La question se pose donc avec urgence : ces droits
concernent-ils les noirs et les mulâtres des Antilles ? Deux questions sont
débattues aux assemblées. D'une part, celle de la citoyenneté des libres de
couleur (accordée en mai 1791). D'autre part, celle de l'abolition (votée en
février 1794). Entre ces deux dates, il y aura eu en 1791 la révolte de l‘île
de St Domingue qui devient en 1793 la première colonie libre noire du monde et
en 1804 une République indépendante. Mais Napoléon 1er rétablit
l’esclavage en 1802
samedi 23 mai 2020
"Notre monde vient d'en trouver un autre" (M. de Montaigne)
Correction analyse
texte Michel de Montaigne p.130 (référence = manuel Hachette)
La consigne : A partir de l’analyse du texte et de vos connaissances,
montrez comment Montaigne
décrit la société amérindienne avant l’arrivée des Européens, puis expliquez les conséquences de
leur conquête sur les sociétés d’Amérique.
En jaune : il faudra donc, comme
toujours dans une analyse de document, que dans chaque paragraphe, vous
releviez les informations du texte qui, dans un deuxième temps, devront être
explicitées et approfondies par des connaissances extérieures au document (=
vos connaissances de cours)
En bleu = partie 1. Le thème de
cette partie 1 est défini par le mot clef = « décrit la société
amérindienne ». La période considérée = AVANT la conquête
En vert = partie 2. Le thème de cette
partie 2 est défini par le mot clef « conséquence de la conquête ».
Conséquences pour qui ? = les sociétés amérindiennes.
En introduction = présentation comme d’habitude du
document étudié = Auteur (pensez à reprendre les lignes sous le doc qui présentent
Montaigne), date (1588), source (Essais, livre II, chapitre VI). Puis
contextualisation : rappeler les grandes dates et les principaux acteurs
de la conquête du continent américain. Puis idée principale du texte (elle
ne peut se définir que quand on a déjà fait tout le travail d’analyse au
brouillon) = l’avis de Michel de Montaigne sur la conquête coloniale par
les Espagnols et les Portugais du continent américain est originale pour son
époque puisqu’il la condamne.
La partie 1
Que dit Montaigne ? Liste des relevés et
interprétation = travail au brouillon
Les Amériques sont un « nouveau
monde » c’est-à-dire jusqu’ici inconnu des Européens ;
« grand » ;
« plein et fourni de membres » = peuplé ;
« il y a 50 ans, il ne connaissait ni
lettres, ni poids et mesures, ni vêtements, ni céréales, vignes, il vivait nu
dans le giron de la mère nourricière (= la nature), et ne vivait que par
les moyens qu’elle lui fournissait » = chasseur/cueilleur mais pas
agriculteur = non civilisé. On remarque que pourtant Montaigne ne dit pas
qu’ils sont moins civilisés, il n’utilise pas le terme de civilisation ou de
barbarie, il ne dit pas que les Européens sont supérieurs (comme Sépulvéda lui
le faisait). Il faudra insister sur ce point dans la rédaction et expliquer
pour Montaigne ne reprend pas à son compte l’opinion commune des Européens de
son temps. C’est cela faire une analyse critique de document. Lui Montaigne
utilise plutôt les mots suivants : « si enfant » (donc
plus positif que « barbare » ou « sauvage »)
« qu’on lui apprend
encore son a.b.c » les Européens sont en train de la transformer sur
leur modèle
«La stupéfiante magnificence
des villes de Cuzco et de Mexico….ils ne nous cédaient pas en habileté »
= la vision positive de Montaigne se confirme, il évoque la beauté des villes
et des jardins, des œuvres d’art amérindiennes ; il parle de l’habileté
des artistes et artisans amérindiens. Il dit aussi explicitement que les
Amérindiens n’étaient pas moins habiles, moins capables de créer la beauté que
les Européens. « la plus riche et la plus belle partie du monde »
dit-il à la fin de l’extrait. Il dit aussi que les Indiens étaient autant
capables de raison que les Européens :« La plupart de leurs
réponses et des négociations faites avec eux témoignent qu’ils ne nous devaient
rien en clarté et en pertinence ». Donc, contrairement à Sépulvéda,
Montaigne ne croit pas à la supériorité de la civilisation européenne sur la
culture amérindienne : il dit juste que c’était différent, un « autre
monde » comme c’est dit dans la première phrase. Il le redit plus loin
dans le texte en renversant la perspective et en se plaçant du point de vue des
Indiens : « le juste étonnement qu’apportaient à ces nations-là
l’arrivée inattendue de gens barbus, si différents par la langue, la religion,
l’apparence et le comportement ».
Quelles sont donc les idées du
texte qui structurent le premier paragraphe ? comment compléter avec des connaissances de
cours ?
1-
Montaigne décrit un autre monde
Grand, peuplé, sans agriculture,
de culture totalement différente de celle des Européens. Nuancer : on sait grâce
au cours que tous les peuples amérindiens n’étaient pas des tribus de
chasseurs-cueilleurs, mais qu’il y avait de grands empires (Incas, Mayas) avec
des techniques complexes de gestion de l’eau, d’administration …
2-
Montaigne le décrit de façon positive
Beauté de ses villes et de ses
jardins, richesse (or, perles et pierrerie, poivre…) Montaigne fait une allusion => utiliser le
doc 1 p. 116 pour décrire la complexité et la beauté de la ville de Mexico
3- Montaigne
ne souscrit pas à l’idée de la supériorité de la civilisation européenne sur
les cultures amérindiennes.
Citer les éléments du texte qui
le prouvent. PUIS Il
faut donc amener les infos vues dans l’EDC sur la controverse de Valladolid et
exposer l’opinion de Sépulvéda qui est l’exact inverse de la position de
Montaigne.
Bilan partie 1 : un monde
« enfant » dit Montaigne qu’il présente positivement. En fait c’est presque un
monde idyllique, un paradis terrestre.(cette idée a été dans l’étude de
cas valladolid, mythe du bon sauvage)
La partie 2
Que dit Montaigne ? Liste des relevés et
interprétation = travail au brouillon
« Je crains bien que nous
n’ayons hâté son déclin … et que nous lui aurons bien cher vendu nos opinions
et nos arts ». La suite du texte va apporter les arguments de
Montaigne pour justifier cette phrase. C’est donc une thèse. Je propose de ne
pas annoncer cette thèse tout de suite en début de partie 2,mais de l’utiliser comme
bilan et ceci afin de ne pas créer une rupture dans le raisonnement la fin de
la partie 1.
Nous avons terminé la partie 1
sur l’idée que Montaigne réfute la prétendue supériorité européenne. Or voici
ce qu’il dit juste après : « nous ne l’avons pas soumis (…) par la
supériorité de notre valeur et de nos forces naturelles », mais dit-il
plus loin « ce qui les a vaincus, ce sont les ruses et les mensonges
avec lesquels les conquérants les ont trompés ». « Nous nous
sommes servis de leur ignorance et de leur inexpérience » = ignorance
de la duperie et de la trahison doit-on comprendre => Donc Montaigne
renverse l’équation Européens > Amérindiens. Dans son texte les Amérindiens
sont supérieurs moralement aux Européens (il dit « nous » et
pas « les conquistadors »). Il rejoint par là la position de
Bartolomé de Las Casas, qu’il a sûrement lu.
La suite du texte confirme cette
idée. Les Européens ont apporté (« nous les avons pliés …à l’exemple et
sur le patron de nos mœurs ») en Amérique « la trahison, la luxure,
l’avarice et toute sorte d’inhumanité et de cruauté ». Les phrases qui
suivent apportent des exemples de ces cruautés « tant de villes rasées,
tant de nations exterminées, tant de millions de peuples passés au fil de
l’épée. »
« Notre monde vient d’en
trouver un autre » + « qui fit jamais payer un tel prix pour les
profits du commerce et du trafic ? » « la plus belle partie du
monde bouleversée pour la négociation des perles et du poivre ». Avec
ces dernières phrases Montaigne rappelle de façon allusive les raisons de la
découverte puis de la conquête du continent américain : le commerce des
épices et des richesses amérindiennes que mettent en place les colons.
Quelles sont donc les idées du
texte qui structurent le 2eme paragraphe ? comment compléter avec des connaissances de
cours ?
1-
MAIS Les Européens ont apporté la violence et la
destruction dans le paradis terrestre (cette phrase servira de transition entre
les deux parties.
Conquête par la force et la ruse,
massacres, destruction des cités, monde bouleversé. Il faudra donner des exemples précis pour
illustrer ces allusions de Montaigne. Reprendre les exemples du manuel évoqués
en cours : pour la cruauté, doc 2p.116 et 2 p.117. Compléter avec le
travail forcé (3 et 4p123) et le choc épidémiologique/microbien (cours)
Bilan = un ethnocide (« déclin et
ruine »)
2- Ils
l’ont fait pour l’argent
Citations texte + rappels des causes des
voyages d’exploration et rappel mise en place de l’exploitation économique des
richesses naturelles du continent américains / commerce transatlantique
3- Ils
sont moralement inférieurs aux amérindiens.
Citations du texte.
Conclusion
Bilan = critique de la
conquête car destruction d’une culture autre, de peuples moralement bien
supérieurs aux Européens qui les dominent. Les positions de Montaigne
rejoignent celles de B. de Las Casas
Ouverture = Montaigne
annonciateur des philosophes des Lumières avec l’idée que différences ne veut
pas dire infériorité, l’idée de la tolérance et du refus de la cruauté, fut-ce
au nom de la religion et du progrès « nous leur avons fait payer bien cher
nos opinions et nos arts »
Un point d’étonnement.
Montaigne ne dit rien des esclaves africains. Peut-être ailleurs dans les Essais ?
dimanche 17 mai 2020
Vers la question problématisée : L' Europe de la Renaissance, une nouvelle culture européenne ?
- Définissez les termes du sujet : Quoi ? (culture, Renaissance, Europe) => quelles sont les bornes géographiques et chronologiques du sujet ? Quel est le thème du sujet ? Quelles sont les composantes de ce thème ? A partir de ces composantes, comment organiser un plan d'ensemble ?
- Quel mot porte la problématique ? Comment formuler la problématique à partir du sujet ?
samedi 2 mai 2020
Prendre des notes de lecture
Ce billet de blog est plutôt destiné aux élèves de 2nde qui, par la filière 1ere et Terminale générale, se destinent à des études supérieures dans les filières de sciences humaines et sociales.
- faire apparaître le titre de la source dont on fait une fiche de lecture
- indiquer dans quel cadre cette fiche de lecture va servir : ici = le chapitre sur l'ouverture atlantique
- indiquer les subdivision de la fiche. Elles correspondront aux chapitres du livre, aux paragraphes de l'article...ici = les différentes pages du site que je vous ai demandé de ficher
- l'organisation de la mise en page doit faciliter la compréhension rapide des étapes chronologiques, des évolutions du phénomène étudié. C'est pourquoi ici, j'ai fait des décalages dans la page.
- utiliser les flèches pour montrer comment les faits sont liés entre eux par des rapports de cause/conséquence (la base du raisonnement historique)
- utiliser un code couleur (ici des fluos, mais ça peut être des stylos de couleurs différentes) pour faire apparaître les idées principales (en vert) et les faits/exemples/repères spatiaux ou chrono à retenir (en jaune)
- remarque : hors du programme du chapitre, les deux dernières lignes, que j'ai écrites en bleu. Je les ai tout de même retenues comme "ouverture" (ce qu'on vous demande de faire dans une conclusion) = pour indiquer les répercussions du phénomène étudié sur les périodes postérieures.
La prise de notesPar PHELIPPEAU VALERIE le mardi 07 janvier 2020
vendredi 1 mai 2020
Activités autour du cours sur la 1ere guerre mondiale
Fiche de lecture : l'engagement dans la guerre
Fiche d'activité dans le cadre du cours : une génération sacrifiée
Chiffres utiles :
600 000 morts français d’Août 1914 à février 1917. 1/3 des soldats mobilisés en Août 14 étaient morts en Août 15. Offensive de la Somme (1916)= tentative de percée échouée = 40 000 blessés français en 3 jours.1,2 millions de morts entre juin et novembre 1916. 500 000 morts à Verdun (Français et Allemands) entre Février et Juillet 1916. L’armée française envoie une division nouvelle (10 000 hommes) tous les deux jours pour la relève. 60% des mobilisés français pdt la 1ère GM a été soit tué, soit blessé.
A partir des thématiques et des informations contenues dans le dossier documentaire et vos connaissances sur le déroulement de la 1ere guerre mondiale, établir pour quelles raisons cette guerre apparue aux gens de l'époque différente des guerres précédentes, plus terrible et comme devant être "la der der der".
Correction Question problématisée : le Front et l'arrière
I)Etre acteur de la guerre
a)quelles armes utilisées (gaz, mitrailleuses) par els combattants et par qui sont-elles fabriquées ?
b)conditions de vie (à l’arrière mais surtout au front)
c)refuser la guerre (surtout au front par els mutineries, les fraternisations, mais aussi à l’arrière par les grèves, le pacifisme)
II)Etre victime de la guerre
a)victime au front (nb de soldats tués + blessés)
b)victimes à l’arrière (bombardements civils + génocide)
c)front et arrière rassemblés par la douleur (orphelins, veuves de guerre, chocs psychologiques des soldats et répercussions sur les familles, sur l’art…)
III) le front et l’arrière en lien
a)le soutien de l’arrière (lettres, petits colis avec denrées à l’intérieur, permissions)
b)L’arrière qui vit à l’heure du front grâce à l’Etat (demande s’engager aux USA, UK, emprunts pour financer la guerre, manuels modifiés…)
c)La déconnexion entre le front et l’arrière (car censure, permission où les soldats se rendent compte que l’arrière ne sait rien des horreurs du front : cf A l’ouest rien de nouveau d’Eric Maria Remarque)
Correction Question problématisée : participer à la 1GM ?
I)Participer à la guerre en tant que soldat
b)conditions de vie du soldat (comment on participe ?)
c)le bilan (physique, psychologique) (quelles sont les marques de la participation ?
a) mobilisation dans les usines (femmes…)
b)soutenir l’effort de guerre (demande d’envoyer colis, prêts…)
c)participer contre son gré (en être victime: bombardements + génocide)
a)refuser avant qu’elle en commence (pacifistes de Jaurès à Rosa Luxembourg)
b)refuser lorsqu’on est soldat (mutineries + fraternisations)
c)Refuser lorsqu’on est civil (grève, révolution russe, ne pas s’engager lorsqu’on a le choix)
a)les conditions de vie dans les tranchées
b)se battre (armes, blessures, victimes)
c)une culture combattante (soldats tenaient grâce à la cohésion, le patriotisme, l’alcool)
II) Participer en tant que civil
III)Refuse de participer
b)refuser de se battre une fois la guerre commencée (mutineries et fraternisation)
c) refuser de participer à l’effort de guerre (grève, exaspération)