jeudi 22 août 2019

Une proposition de séance introductive au thème de la Méditerranée

L'intérêt de cette introduction est 1) de réactiver les connaissances enfouies des élèves, acquises en 6e et 2) de leur montrer que si on va se concentrer sur Athènes et Rome, il y a pourtant à la source de la "civilisation européenne" des emprunts à des "civilisations non européennes" (asie notamment) via les contacts en Méditerranée
edit : Le powerpoint remanié en 2021 se trouve ici

 Thème 1 : Le monde méditerranéen, empreintes de l’Antiquité et du Moyen Âge


Pourquoi le monde méditerranéen ?
Un espace de contacts, notamment d’échanges entre civilisations (religion, culture/langue, commerce)

Cours dialogué
Diapo 1 : Les élèves cherchent les points communs entre les différentes notations des différents alphabets



Montrer la diversité des peuples et des civilisations : rappel croissant fertile/Mésopotamie -Egypte/ Naissance des cités et de l’écriture => début de l’Histoire (doc p. 24 : tablette cunéiforme sumérienne)
Montrer les échanges culturels avec l’exemple de l’alphabet : langue araméenne reprise par les Assyriens, transmis aux juifs à la suite de l’exil des juifs à Babylone (à l’époque = empire Perse) et leur retour avec fondation des royaumes juifs et du Temple de Jérusalem (-538). Invention alphabet pour noter la langue araméenne par les phéniciens (échanges marchands nombreux) puis transmission aux grecs, puis romains, carthaginois et même égyptiens (le copte = langue égyptienne notée avec l’alphabet grec)


Diapo 2 :


Au nord de la Méditerranée aussi, la Méditerranée est parcourue et connue : à l’époque de la Grèce archaïque, la Méditerranée est connue des voyageurs, mais fantasmée : les voyages d’Ulysse (fin VIIIe s). A la même époque, les Phéniciens avaient déjà fondé des cités en Sicile, Afrique du Nord…. et parcouraient, pour le commerce, la Méditerranée.


Diapo 3 :


En revanche, à l’époque hellénistique, Alexandre de Macédoine (-356 ;-323) conquiert l’empire Perse  et l’Egypte. A sa mort, ses lieutenants se partagent son empire : Séleucides (descendants de Séleucos) en Perse et Lagides (Descendants de Ptolémée) en Egypte. La civilisation grecque étend son influence et incorpore des éléments extérieurs : cf la bibliothèque d’Alexandrie : faire traduire en grec les savoirs du monde entier cf en 332 Alexandre consulte l’oracle d’Amon qui lui « confère » la souveraineté sur l’Egypte : il fait frapper des pièces de monnaie en or où il est représenté avec les cornes de bélier du dieu Amon.
A l’époque hellénistique, Rome a unifié l’Italie sous son autorité et commence à s’étendre en Méditerranée (guerre contre Carthage = guerres puniques/ Hannibal en Italie -218 ;-202)
En -146, les Romains contrôlent la Grèce.



Diapo 4 : Quelle est l’origine du culte de Mithra. ? Qui transmet ce culte dans l’empire romain ? Quand et pourquoi eux ? Rôle des empereurs ? Qu’est-ce que cela témoigne de l’attitude romaine vis-à-vis des influences culturelles étrangères ?




Les Romains finissent par unifier la Méditerranée sous leur domination (carte p. 24). =>La Méditerranée passe sous le contrôle d’un peuple du Nord. Mais, s’ils « exportent » certains aspects de leur culture (ville avec forum, thermes…= phénomène de Romanisation) , ils intègrent aussi des aspects des autres cultures et notamment en matière religieuse. = Assimilatio/syncrétisme ex manuel p. 66 avec Taranis(dieu celte) et Jupiter et ici Sol invictus (Apollon/Mithra promu par les empereurs romains) Répond au besoin d’une religion plus spirituelle, moins formelle que les cultes latins. C’est aussi une des raisons du succès du culte d’Isis et du christianisme. Culte à mystère = cérémonies « secrètes », accessibles seulement après initiation.
Quels éléments montrent que les catholiques aussi ont pratiqué le syncrétisme ?
L’Eglise catholique a assimilé ce qu’elle ne pouvait détruire et donc a superposé des fêtes chrétiennes à d’anciennes fêtes païennes comme Noël/ 25 dec  et le repos du dimanche
ð Les échanges culturels se font dans les deux sens entre peuple dominé/peuple dominant
On peut aussi noter que les Romains sont admiratifs de la culture grecque : assimilation de leurs dieux avec les dieux grecs : Zeus/Jupiter + les jeunes de bonne famille vont en Grèce, notamment à Athènes pour une sorte de tourisme culturel (ville prestigieuse) et pour apprendre les bases de la philosophie, de l’art oratoire … (cf chap 1)

Diapo 5 :






Enfin, on notera que par les échanges commerciaux, les peuples non riverains de la Méditerranées sont eux aussi connectés : ex. à l’époque grecque, commerce des vases et du vin grec jusque dans les territoires celtes via les fleuves et rivières : Massilia, colonie grecque puis Rhône …
ex. les produits de l’Arabie heureuse via Petra sont importés dans l’empire romain.
Cette fonction de trait d’union de la Méditerranée semble perdurer jusqu’au Moyen Age, mais avec des spécificités et des limites sur lesquelles nous reviendrons dans le chap 2



Synthèse pour les élèves : croquis à remplir

ð  Pas de rupture Orient/Occident, la Méditerranée dans l’Antiquité sert de trait d’union
Au MA, en revanche, la Méditerranée est davantage une coupure et un espace d’affrontements Islam/Christianisme, même si des points de contacts et des peuples ont pu permettre les échanges éco et culturels.

Empreinte/emprunt
Les exemples ci-dessus témoignent de la circulation des savoirs par les hommes et leurs activités, et les emprunts que les différentes civilisations antiques se sont mutuellement faits.
Ces échanges ont laissé des traces (empreintes) architecturales, culturelles (alphabet)…
Cependant, certaines de ces traces et certaines civilisations ont été par la suite privilégiées et donc ont été mieux conservées que d’autres : au MA, il y a une profonde nostalgie de l’empire romain et un désir d’en perpétuer l’héritage coûte que coûte. Comme les Romains étaient eux-mêmes grands admirateurs de l’héritage culturel grec, les hommes de culture du MA ont conservé, autant que faire se peut, le souvenir privilégié de ces deux civilisations. Quant aux influences orientales, elles ont été globalement ignorées puis oubliées.

La Méditerranée est le creuset de l’Europe = à la racine de la civilisation européenne, mais cette civilisation est composite et a beaucoup emprunté à l’Orient.


dimanche 18 août 2019

L'automobile dans la 2e révolution industrielle

Un exemple de réponse argumentée


La seconde révolution industrielle (1850-1960) a définitivement ancré le monde occidental dans la modernité économique. A ce titre, on peut faire du secteur de l’automobile un modèle d’industrialisation de la 2nde révolution industrielle.

            Le secteur de la construction automobile naît au tournant du XIXe siècle et du XXe siècle. C’est d’abord une industrie de luxe, qui fait construire encore essentiellement à la main, des automobiles pour une toute petite frange très fortunée de la population. Les choses changent cependant assez vite à la faveur de la première guerre mondiale, et sous l’influence d’innovations venues des Etats-Unis.
L’industrie automobile se lance dans la production de masse dès les années 1910. Le mouvement part des usines Ford qui en 1908 produisent les premiers une voiture en grande série = la Ford T. En France, grande patrie de l’automobile européenne, André Citroën lance en 1919 la Torpedo A 10 CV, première voiture française produite en grandes séries. Ce changement d’échelle dans ce secteur d’activité est rendu possible par des innovations dans le mode de production. En 1912, Frédéric Taylor, un ingénieur américain publie les Principes d’organisation scientifique des entreprises. Ses expérimentations sur la parcellisation du travail, la réduction des temps inutiles, ses nouvelles fixations de normes de production en fonction de la rentabilité et de la productivité sont tout de suite adoptées par les chefs d’entreprises les plus novateurs. C’est dans l’automobile, couplé avec la mécanisation, que le taylorisme est d’abord appliqué (1913). La chaîne est née, d’abord dans les usines Ford, puis vite adoptée partout ailleurs. Les ateliers s’agrandissent jusqu’à devenir gigantesques : Dans les années 30, à l’usine Ford de Red River, 80 000 ouvriers travaillent ; chez Renault ; 25 000 employés ; chez Citroën, l’usine parisienne du quai de Javel s’étend sur 90 hectares. Les voitures ne sont plus seulement des objets de luxe, façonnées par des ouvriers spécialisés amoureux de leur métier. Elles deviennent essentiellement des objets standardisés, de conception assez simple, destinés à une consommation de masse. La Ford T est produite à une moyenne de un million d’exemplaires par an. Ceci caractérise la 2nde révolution industrielle et la différencie de la 1ère révolution.
Ceci dit, les modèles doivent tout de même évoluer et le secteur automobile est porté par des innovations permanentes : en 1922, la Citroën B-12 est la première voiture au monde dotée d’une carrosserie monopièce en acier. En 1934, la Citroën 7 CV est la première traction avant : sa suspension et ses roues indépendantes en font une voiture d’une « conception entièrement nouvelle ».
La révolution des modes de production dans le secteur automobile s’explique par la nécessité pour les chefs d’entreprise d’adapter leur activité à une concurrence extrêmement forte. On compte aux Etats-Unis, déjà avant la 1ère guerre mondiale, pas moins de 7 marques différentes qui se partagent le marché intérieur. Le marché étant tout de même encore limité, le secteur était donc très concurrentiel : les marques automobiles sont obligées d’innover dans tous les domaines si elles veulent survivre. Les modernisations productives permettaient donc de produire plus, plus vite (650 tractions avant sortent tous les jours des usines Citroën en 1934) et moins cher. L’argument du prix devient en effet primordial. Les ventes de la Ford T ont commencé à décoller quand son prix a baissé de 850 $ en 1909 à 550 $ en 1915.
Pour ces mêmes raisons, les industriels automobiles innovent dans les méthodes de vente et de marketing. Ils utilisent massivement la publicité pour se vanter leurs produits (forcément plus rapides, plus confortables que les autres …) et se différencier de la concurrence. En France, André Citroën fait figure de pionnier : il invente la communication événementielle avec les « croisières » noire (1924) et jaune (1933) : parce que les voitures de cette marque se sont montré capables de traverser les continents africain et asiatique, elles acquièrent de ce fait une réputation de robustesse et de fiabilité. De plus, ces événements associent à la marque des valeurs positives comme l’aventure et l’exotisme si en vogue en ces temps d’expositions coloniales. Pour ancrer encore davantage la marque dans l’esprit des futurs consommateurs, Citroën a aussi l’idée en 1925 d’illuminer la tour Eiffel, monument patrimonial français et symbole de modernité industrielle, avec des lettres de 30 mètres de haut à son nom. Enfin, comme toutes les autres marques d’ailleurs, il dote ses voitures d’un logo facilement identifiable, les doubles chevrons renversés.
Toutes ces innovations marketing permettent le passage à une consommation de masse. Ford le premier avait d’ailleurs mis en place une politique salariale élevée (5$ par semaine) pour permettre à ses propres ouvriers d’économiser et d’accéder au crédit pour acheter leurs voitures. Cette politique connue sous le nom de Fordisme n’est pas immédiatement reprise par les autres constructeurs qui, eux, continuent longtemps à payer mal leurs salariés à la pièce, mais elle préfigure ce qui se fera de façon massive après la 2nde guerre mondiale, dans tous les secteurs industriels d’ailleurs. D’une autre manière, mais pour obtenir les mêmes résultats, le directeur de General Motors, entre 1923 et 1956, « planifie l’obsolescence [des modèles] et les politiques de prix » permettant de faire changer les goûts des consommateurs tout en leur donnant la possibilité de changer de voiture assez souvent.
            Enfin, les politiques industrielles et financières des groupes automobiles sont elles aussi des modèles pour les autres secteurs industriels. Le cas de General Motors est à bien des égards exemplaire. Le fondateur William Durant en fait, presque dès sa création, une société par actions, côtée en bourse. Ce système lui permet  d’obtenir des fonds propres, sans dépendre des banques, et avec l’avantage que, si son entreprise fonctionne bien, le cours de ses actions montant, son capital grossit de façon automatique. Mais les besoins en capitaux sont si importants qu’il doit tout de même emprunter à des banques d’affaires 15 millions de $ en 1909. Il perd son indépendance (les banquiers entrent au conseil d’administration et peuvent nommer le PDG : d’ailleurs ils « démissionneront » Durant en 1910) mais il gagne en puissance financière. Cette puissance lui permet de poursuive ses opérations de concentration industrielle. Entre 1908 et 1910, GM devient un groupe détenant plusieurs marques automobiles qui se complètent plutôt que de se concurrencer. La concentration est aussi verticale, avec le rachat de fournisseurs de composants et de fabricants de camions. Par ailleurs, la taille, la puissance financière et industrielle du groupe lui permet d’être en position de force dans ses rapports avec les pouvoirs publics et donc d’obtenir l’octroi de marchés avantageux : le remplacement des tramways par des bus par exemple. Pourtant, cette puissance n’est parfois pas suffisamment importante pour éviter d’être intégré à des holding détenu par de riches familles capitalistes industrielles venues d’autres secteurs comme les Dupont de Nemours, qui ont fait leur fortune dans la chimie, ou comme A. P. Sloane, l’industriel du roulement à billes.

Au total, nous avons effectivement montré que le secteur de l’industrie automobile fut particulièrement innovant, tant dans le domaine de la production et des innovations, que dans celui de la commercialisation, du marketing et des opérations financières. Ces avancées sont le fait de capitaines d’industrie caractéristiques du premier âge capitaliste et qui utilisent tous les moyens que l’économie moderne met à leur disposition. Leurs groupes industriels tirent la croissance des économies des pays occidentaux. La révolution automobile qu’ils initient change aussi considérablement les paysages et les modes de vie des sociétés modernes.



Identifier les différentes étapes formelles de l'exercice
puis reconstituer le plan détaille.

samedi 17 août 2019

L'industrialisation au Royaume-Uni



Les causes du démarrage britannique
C'est en Angleterre, sur le charbon, que se développe la première révolution industrielle (…) Claude Fohlen dans Qu'est-ce que la révolution industrielle ? (1971) distingue quatre causes principales de ce phénomène :
1) La première tient à la multiplication des inventions dès le XVIIIe siècle, en Angleterre, dans le textile, la métallurgie et l'énergie, avec la machine à vapeur de James Watt (1769). Le plus souvent, ces inventions sont dues à l'ingéniosité d'artisans, au désir de répondre aux besoins du marché, d'où l'enchaînement des inventions pour les "mécaniques" textiles. 2) La deuxième est le passage rapide de l'invention à l'innovation technique : la fabrication des machines ou l'application des procédés nouveaux nécessite des capitaux fournis, suivant quelques exemples anglais, par de grands propriétaires fonciers ou de grands commerçants ou plus souvent par autofinancement et croissance interne des entreprises industrielles naissantes. 3) La troisième est le passage de l'innovation technique à l'innovation industrielle, qui fait de l'entrepreneur, selon Schumpeter, le personnage central de la révolution industrielle. À cet égard, l'Angleterre semble également plus favorisée que la France. 4) Quant à la quatrième, la plus importante, c'est la pression de la demande interne et externe plus forte en Angleterre qu'en France. Malgré une population trois fois plus faible, la Grande-Bretagne représentait un marché unifié et plus consommateur, et surtout vendait déjà des produits manufacturés réputés dans le monde entier. La France ne retrouve un commerce extérieur significatif que vers 1840. Telles sont les causes essentielles du démarrage britannique plus précoce.
Synthèse de Claude Béaud, article "Industrie", Dictionnaire du XIXe siècle européen, Puf, 1997
Questions
1) quels sont les domaines de production touchés par la révolution industrielle ? (relever)
2) quelles sont les cinq causes principales du démarrage industriel de la Grande-Bretagne (relever, reformuler).

Pourquoi la révolution industrielle en Angleterre ? Et en Europe ?
Il faut globaliser. Très tôt, on a cherché les causes. Les origines sont-elles dans les transformations de l’offre ou de la demande ? Les auteurs ont fourni différentes hypothèses.
Pour Marx, l’origine est dans l’expropriation des paysans des enclosures et l’exploitation violente des pays coloniaux sous domination britannique. Les études sur le terrain ne collent pas du tout avec cette thèse. Pour François Crouzet, le développement industriel ne coïncide pas avec les comtés où il y a beaucoup d’enclosures. Selon Paul Bairoch, (Révolution industrielle et sous-développement, 1963), la révolution agricole précède, libère de la main-d’œuvre, ouvre des débouchés. Selon Rostow, il s’est produit des changements d’investissements. Il propose une réfutation de Marx. Pour lui, l’origine est à trouver dans les changements de comportement, dans "l’influence d’une élite d’entrepreneurs aux idées nouvelles". Aujourd’hui Rostow est apparu dépassé. Le débat est devenu plus global. La majorité des auteurs disent que les changements sont venus de l’offre, de la technologie. La technologie est cruciale mais il faut l’esprit d’entrepreneur. Il faut qu’il y ait des hommes qui aient une culture. L’histoire économique est capitale mais ne s’explique pas seulement par des raisons économiques. Qu’est-ce qui a favorisé l’offre ? C’est l’absence de réglementations entre autres. Les technologies industrielles expliquent la révolution industrielle anglaise et ensuite il y a eu des transferts. Il faut imiter les produits anglais. Une école privilégiant la technologie s’est formée autour de François Caron. Selon lui, il faut que des acteurs apparaissent, des producteurs, des techniciens. De nouvelles mentalités apparaissent avec des "bricoleurs de génie". Les problèmes à résoudre s’enchaînent jusqu’à la révolution des télécommunications. Le dynamisme du système technique est fondamental. François Caron reconnaît que la technologie construit le social et elle est le produit du social.
Le consensus est large sur ce qui se passe du côté de l’offre et de l’organisation du travail avec les ouvriers, les machines. Patrick Verley, La première révolution industrielle, pose la question de savoir si la demande n’est pas à l’origine de la révolution industrielle. Pour David Landes, L’Europe technicienne, c’est la demande qui suscite des innovations en Angleterre. Verley a pris au sérieux l’optique demande. C’est la demande de certains biens qui dépassent la masse critique ce qui oblige à changer de système et à innover. Il a étudié les budgets et mis en évidence l’apparition de nouveaux besoins qui a un effet déstabilisant. Le marché, quand il change d’échelle, entraîne la révolution de la consommation. Le début du confort, de la copie du luxe, entraîne l’évolution des modèles de consommation. C’est l’évolution des modèles de consommation dans la société anglaise qui débouche sur une consommation massive. À cela s’ajoute le marché extérieur. L’Angleterre exporte. Les exportations ont joué un rôle important. C’est à partir de 1840 que la dynamique technologique a joué un rôle pas avant. L’accroissement de la consommation ne satisfait pas Caron ni Crouzet. Consommation ou technologie, le débat reste ouvert aujourd’hui.
compte-rendu d'une conférence d'Alain Plessis,professeur d'histoire à l'université,colloque de Blois, 4 avril 2001
Questions
1) selon l'auteur, deux thèses explicatives des origines de la révolution industrielle sont aujourd'hui dépassées ; lesquelles ?
2) autour de quels facteurs explicatifs, le débat sur les origines de la révolution industrielle tourne-t-il aujourd'hui ?
3) dans l'explication par la technologie, quels sont les composants humains indispensables ?
4) dans l'explication par la demande, quel mécanisme permet d'expliquer le recours à l'innovation technique ?

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