Affichage des articles dont le libellé est Religion et politique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Religion et politique. Afficher tous les articles

jeudi 23 mai 2019

Savonarole

Disponible sur la page Les Découvreurs


Sortie ce mois, dans notre petite structure éditoriale, LD éditions, du livre de Valerie Phelippeau, Gouverner l'ingouvernable, une présentation de l'aventure politique trop mal connue de Savonarole, dans la Florence de la fin du XV siècle. Nul doute que chacun y trouvera matière à réfléchir sur la difficulté de conduire les hommes. Et à s’interroger sur bien d’autres questions comme celles toujours prégnantes aujourd’hui d’homme providentiel,d’enfermement de la pensée dans ses propres logiques, bref de l’ajustement toujours si difficile à réaliser du rêve et de la réalité.


TABLE 







mercredi 22 mai 2019

Dalarun Gouverner, c'est servir

  • « De la religion des faibles et des esclaves est sortie une civilisation d’une puissance incomparable, dont le génie constant a été de prendre le contre-pied des apparences de la puissance. » Marcel Gauchet

  • Il se lève de table, pose ses vêtements ; et, ayant pris un linge, il s’en ceignit. Ensuite, il met de l’eau dans un bassin et commence à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge dont il s’était ceint. [...] Après donc qu’il eut lavé leurs pieds et repris ses vêtements, il s’assit de nouveau et leur dit : « Savez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous, vous m’appelez maître et Seigneur ; et vous dites bien, car je le suis. Si donc moi, le Seigneur et maître, je vous lave les pieds, vous aussi devez vous laver les pieds les uns aux autres. Car je vous ai donné l’exemple pour que, ce que moi j’ai fait, ainsi vous aussi le fassiez. » Jean 13, 4-5 et 12-15.

  • Matthieu 20, 28  « C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir.»


Dalarun, Jacques. Gouverner c'est servir. C'est un essai très accessible, à l'écriture fluide, qui s'appuie sur des sources citées et analysées avec précision. A travers trois exemples, qui composent les trois parties, son projet est d'explorer une hypothèse : "les communautés religieuses médiévales ont servi de laboratoire à l’élaboration de la « gouvernementalité » moderne, non pas une souveraineté s’exerçant sur un territoire, mais un art de gouverner les hommes qui les enrobe plus qu’il ne les domine."
Giotto, fresques d'Assise, François renonce à l'héritage paternel

On entre dans le sujet avec un infime passage de la Vie de Sainte Claire, dans lequel la fondatrice et abbesse de l'ordre des Pauvres Dames (clarisses), disciple de François d'Assise, s'humilie volontairement et dont Jacques Dalarun va démêler scrupuleusement les strates d'interprétation, le contexte, la tradition, les contre-conduites sanctifiées a posteriori... "Elle lave bien souvent les pieds des servantes qui rentrent de l’extérieur et, quand ils sont lavés, leur imprime des baisers. Une fois où elle lavait les pieds d’une servante, comme elle s’apprête à les baiser, celle-ci, ne supportant pas si grande humilité, retire son pied ; et elle envoya à sa dame un coup de pied dans la bouche. Mais elle, elle reprit avec douceur le pied de la servante et y imprima un vigoureux baiser sous la plante." 
Sa deuxième partie présente les formes de direction des nouvelles communautés religieuses qui fleurissent à partir du XIIe siècle et s'intitule "l'indignité au pouvoir". A Fontevraud, au Paraclet, à Grandmont, chez les frère Mineurs, on a voulu mettre à la tête des communautés,, par principe, "des membres de la communauté a priori indignes de la charge qui leur était confiée. Non point, certes, indignes par leur inconduite personnelle. Mais indignes parce que relevant d’une des catégories internes à la communauté considérée comme de moindre prestige que les autres". Autrement dit, cette partie recense et parcoure des expériences religieuses qui ont intégré à leur protocole la stricte application du renversement évangélique des derniers devenus les premiers. 
Enfin, l'auteur consacre sa dernière partie à un billet autographe de St François d'Assise, qui lui permet de  montrer qu'on peut comprendre une articulation médiévale entre société aristocratique et  rituels d'humilité passant par l'exercice d'un pouvoir pastoral, "tout entier défini par sa bienfaisance". Ce faisant, il reprend et approfondit des pistes ouvertes par Michel Foucault dans ses leçons au Collège de France de l'année 1978.

Ces trois passionnantes parties permettent de comprendre de manière sensible et concrète  les thèses de l'auteur qui sont exprimées dès le texte mis en exergue :

"Voici une société où le fossé est abrupt entre les puissants et les humbles, fossé éternellement symbolisé par la masse du donjon surplombant la masure paysanne. Voici une société qui repose sur la domination, encore visiblement liée à la force physique, à l’art de tuer ou, au moins, de terrasser l’adversaire, une domination qui justifie les exactions en tous genres. Voici un temps où le savoir ouvre une autre faille, qui semble infranchissable, entre les doctes et les simples. Voici un monde d’empereurs, de rois, de princes, de comtes, de chevaliers – et son rameau clérical, issu des mêmes souches, avec ses papes, ses cardinaux, ses évêques, ses abbés, ses chanoines, qui n’ont rien à envier à leurs frères laïques en matière de pompe et de richesse. Mais tous, puissants et humbles, doctes et simples, clercs et laïques, peuvent soudain communier dans une même dévotion au va-nu-pieds qui a dénoncé la violence comme une injure à la création, la puissance comme un aveuglement, l’argent comme une lèpre, le savoir comme une vanité. Saint non pas malgré cela, mais pour cela. Cette intrigue du renversement de valeurs pourrait paraître anecdotique, ponctuelle, cousue de fil blanc de surcroît. Une fête des fous, des fous pour le Christ. Une parenthèse, exutoire, avant que ne retombe l’ordre du monde. En fait, l’intrigue est structurelle. Elle scande le millénaire médiéval, ne cessant de se rejouer au gré des vents de réforme, des vagues de retour à une plus stricte observance de la vie religieuse, du détail de ces vies saintes, singulières et semblables, en un élan toujours fondé sur une remontée aux sources, à la source : l’Écriture en général et l’Évangile en particulier. Le bois de la croix est à la fois la charpente et l’écharde des sociétés médiévales. En d’autres termes : le Moyen Âge occidental s’est déployé à l’ombre d’une religion dominante mal douée pour être une idéologie dominante, du moins dans les circonstances politiques particulières qui étaient les siennes. Ce que j’appelle le paradoxe chrétien de l’Occident médiéval. La promesse évangélique que « les derniers seront les premiers et les premiers les derniers » n’est pas, a priori, des plus propices à stabiliser l’ordre social. Elle ne le menace pas non plus vraiment, puisqu’elle renvoie ce renversement dans l’espérance de l’au-delà. Elle sème le trouble. Sur le millénaire médiéval, plus que des révoltes sociales ou des révolutions politiques, ce sont des réformes religieuses qui s’opérèrent au nom de l’Évangile, jusqu'à la Réforme protestante qui déborde la période. Mais l’inversion des premiers et des derniers a eu, au Moyen Âge, une influence décisive sur le mode de gouvernement, des communautés religieuses en particulier ; pour la raison qu’elles prétendaient se soumettre absolument aux préceptes et aux conseils de l’Évangile, par un contrôle continu de la vie de chacun de leurs membres en tous ses aspects, de l’habit aux pensées en passant par les moindres détails du comportement. "

Gouverner , c'est servir: essai de démocratie médiévale, Alma ed., 2012

mardi 21 mai 2019

Une lecture du frontispice du Leviathan de Hobbes

Référence : Dominique Iogna-Prat, Cité de Dieu, cité des hommes: L'Église et l'architecture de la société. 1200-1500  et Michel Sennelart, Les Arts de gouverner. Du "regimen" médiéval au concept de gouvernement

Qu’est - ce que gouverner si l’exercice du pouvoir ne se réduit pas à la domination ? Qu’est - ce qui , dans le pouvoir , n’est pas ordonné au seul désir de puissance ?  
Le Moyen Age a  vu se former une théorie cohérente et solide de la souveraineté royale . Il n’en demeure pas moins que celle - ci est tardive :  Pendant plusieurs siècles , la réflexion médiévale sur l’origine , la nature , l’exercice du pouvoir s’est développée autour , non des droits attachés à la fonction souveraine , mais des devoirs liés à l’office du gouvernement ( regimen ).
L’art des arts , ars artium , pour les Pères de l’Église , c’était le gouvernement des âmes , regimen animarum . Le gouvernement royal n’en demeura longtemps qu’un auxiliaire assez fruste , préposé au maintien de l’ordre et à la discipline des corps .  regimen = concept non politique. Le regimen , au Moyen Age , n’acquiert que tardivement un sens politique . Il appartient d’abord au vocabulaire de la direction spirituelle . On en trouve l’analyse la plus complète dans la Règle pastorale du pape Grégoire le Grand , composée vers 590 , qui fixa pour plusieurs siècles les conditions éthiques du « gouvernement » . Ce texte , d’une importance capitale dans la pensée médiévale , s’appuie en grande partie sur le deuxième Discours théologique de Grégoire de Nazianze  ( écrit en 362 ) , où sont longuement développées , sous la forme traditionnelle depuis l’époque hellénistique d’une comparaison avec l’art médical , les règles pratiques de l’art des arts ."En vérité , il me semble que c’est l’art des arts ( technē technōn ) et la science des sciences que de conduire l’être humain ( anthropon agein ) , qui est le plus divers et le plus complexe des êtres . 
La médecine des âmes , l’art de conduire les âmes n’a donc pas pour objet les âmes mêmes , comme la médecine du corps s’applique à l’organisme . Il s’exerce sur la volonté de l’homme. L’âme  est un malade qui , se cachant à lui - même sa maladie , ne désire pas retrouver la santé . A cette indocilité il n’est pas possible de répondre par la contrainte car , Grégoire de Nazianze le répète avec conviction , « ce qui subit violence reprend vite , une fois rendu à soi - même , son état primitif » . Le directeur d’âmes ne doit donc recourir qu’à la persuasion . Le regimen ecclésiastique désigne donc un gouvernement non violent des hommes , qui , par le contrôle de leur vie affective et morale , la connaissance des secrets de leur cœur et la mise en œuvre d’une pédagogie finement individualisée , s’efforce de les conduire vers la perfection . 

Jusqu’au XIIe siècle , selon la conception ministérielle du pouvoir séculier  dans laquelle le roi est ministre de l’Église – , le regimen (forme du gouvernement des âmes) précède le regnum (à comprendre comme à la fois le royaume et la dignité royale),  . Celui - ci est confié au roi par Dieu , à travers ses vicaires immédiats , pour que , contraignant les corps , il mette sa force au service du gouvernement des âmes . La royauté , alors , est un office qui découle d’un devoir à remplir , subordonné à la perspective religieuse du salut . Thomas d’Aquin , De regno , II , 3 : « [ … ] Gouverner un être , c’est le conduire comme il convient à la fin requise . Ainsi dit - on qu’un navire est gouverné lorsque l’habileté du pilote le conduit sans dommages au port par le droit chemin . 

Le prince a donc l'obligation d'exercer des qualités particulières, telles qu'elles lui sont exposés dans les Miroirs des princes. Prudence, sagesse, noblesse de courage et de coeur, recherche du Bien commun ...
(voir aussi le livre de Delarun, Gouverner c'est servir)

Avec l’Aristote politique – l’Aristote de La politique et de l’Éthique à Nicomaque , traduits en latin et commentés d’abondance à partir des années 1250 - 1270, la politique devient cette science architectonique , qui couronne toutes les autres . Dans le même temps,  « l’Église a pu ouvrir le chemin à l’État » :  l’appareil hiérarchique de l’Eglise romaine manifesta une tendance à devenir le prototype parfait d’une monarchie absolue et rationnelle fondée sur une base mystique, alors qu’au même moment l’État avait de plus en plus tendance à devenir une quasi-Église et, à d’autres égards, une monarchie mystique fondée sur une base rationnelle » (Ernst Kantorowicz, « Mystères de l’Etat. Un concept absolutiste et ses origines médiévales » [1955], trad. franç. dans Mourir pour la patrie, Paris, 1984).

1651 : Frontispice du Léviathan de Thomas Hobbes , gravure d’Abraham Bosse ( 1602 - 1676 ).
“A multitude of men, are made one person, when they are by one man, or one person, represented; so that it be done with the consent of every one of that multitude in particular” (Hobbes, Leviathan, I.16.13).



 Placés au centre du frontispice , le souverain et ses sujets forment un seul corps politique contenu dans le colosse , véritable « Dieu mortel » . Cette représentation est l’aboutissement d’une double tradition , celle de l’organologie chrétienne du corps mystique ( Dieu , comme tête , et les fidèles comme membres ) , qui est elle - même à l’origine du corps politique selon Jean de Salisbury ( 1115 - 1180 ) dans le Polycratus , la tête étant référée au souverain ; le cœur , au sénat ; les yeux , les oreilles et la langue , aux juristes et gouverneurs des provinces ; les mains , aux fonctionnaires et aux soldats ; le ventre , aux officiers des finances ; les pieds , enfin , au reste des sujets producteurs.
L'Etat est donc assimilé à un organisme vivant. Les individus sont subordonnés à la cité/à l'Etat (représenté.e dans le paysage soumis à l'autorité du souverain) et ceci car leur salut passe par le Bien commun dont le souverain est le garant. Celui-ci exerce une autorité à la fois temporelle et spirituelle : il a dans les mains l'épée et la crosse. Il y a équivalence entre la gauche et la droite des vignettes représentés sous la grande figure. La première ligne présente un espace: le château/l'église, sur lequel s'exerce une autorité. C'est la ligne 2 (la couronne/la mitre papale). Cette autorité suppose une puissance (ligne 3 la puissance délivrée par la force militaire/ la foudre divine qui renvoie au jugement dernier et à la damnation possible à moins que ce ne soit la référence à l'excommunication papale) 

La citation de Job 41:25 tout en haut de l'image : "il n'y a pas de puissance sur terre qui lui soit comparable" renvoie donc à l'Etat. 
L'Etat moderne est devenu un absolu, incarné par le prince qui reprend les prétentions papales à la plenitudo potestatis.


Cet exemple est l'illustration de ce que Michel Senellart a justement qualifié de « productivité du christianisme » – une « productivité » permettant d’expliquer dans quelle mesure l’Église est , à long terme , une matrice institutionnelle essentielle pour penser les formes diverses que peut prendre le gouvernement des hommes en société.

vendredi 17 mai 2019

Rome, la pseudo donation de Constantin et le sacre impérial des carolingiens.

notes de lecture de Le mythe impérial et l'allégorie de Rome,entre St Empire, Papauté et Commune, Juan Carlos d'Amico, Caen, 2009


Rome, le pape, l'empereur


Au début du VIIIe siècle, Constantinople voulut créer un duché dans la région de Rome et le confier à un dux. En 753, les Lombards assiégèrent une première fois Rome. Le pape Etienne II se tourna alors vers les Francs, les seuls en mesure de s'opposer à la puissance lombarde. Dans un échange de "bons procédés", le pape reconnut la légitimité de Pépin le Bref sur le trône des Francs et lui confia le titre de patricius Romanorum, en échange de quoi Pépin se proclama défenseur de Rome et des biens appartenant désormais à la "République des Romains de la Sainte Eglise de Dieu". En 773, les Lombards attaquèrent de nouveau Rome ce qui donna le prétexte à Charlemagne d'annexer leur royaume. A la noël 800, Charlemagne est couronné empereur par Léon III. Pour la première fois, un empereur était couronné et nommé Auguste par un pape, semble -t-il en suivant un rituel oriental qui se limita à la collation des insignes impériaux, en présence de l'aristocratie romaine. En 816, Louis le pieux fut le premier à recevoir l'onction des mains du pape Etienne V.


Translatio Imperii

A la même période (750-760) fut rédigée la Donation de Constantin, qui devint objet de discorde entre les philo-papistes et les philo-impériaux plusieurs siècles plus tard.

 "[...] Afin que la suprématie pontificale ne s'avilisse pas, mais soit rehaussée de gloire et de puissance, bien plus que ne l'est la dignité d'un gouvernement terrestre, voici que nous livrons et abandonnons tant notre palais que la ville de Rome et toutes les provinces, localités et cités de l'Italie ou des régions occidentales au très saint pontife et universel pape Sylvestre : et par pragmatique sanction, nous avons décrété qu'elles resteraient sous la loi de la sainte Eglise romaine [...] car là où le prince des prêtres et le chef de la religion chrétienne a été installé par l'empereur céleste, il n'est pas juste que l'empereur terrestre conserve le pouvoir."
sur la Donation de Constantin, à lui faussement attribuée et mensongère / Lorenzo Valla ; trad. et commenté par Jean-Baptiste Giard, 1993, p.133-145) :

Ce texte était une réponse aux prétentions territoriales des Lombards , une revendication d'autonomie de l'Eglise romaine par rapport à l'empire byzantin et l'énonciation d'une nouvelle idée impériale faisant du pape à la fois le détenteur d'un pouvoir spirituel, chef de l'Eglise universelle, mais aussi véritable souverain des terres occidentales (en contradiction avec le cesaropapisme des basileus byzantins)


Les rois puis empereurs carolingiens sont protecteurs de l'Eglise et de ses biens temporels (patrimonium Petri) et ils n'ont pas souhaité établir une domination réelle sur les biens de l'Eglise en Italie centrale, contrairement aux empereurs germaniques successeurs des Ottoniens, ce qui a provoqué la réforme grégorienne. En revanche, ils ont utilisé toute la symbolique du sacre de Charlemagne pour renforcer leur autorité, en la doublant de la référence à l'antiquité, en la triplant d'une légitimité spirituelle.  

MAJ : disponible sur Arte-tv une excellente émission de l'excellente série "Quand l'histoire fait date" consacrée à l'histoire du texte de la donation de Constantin.


Le roi sacré : trois représentations de Charles le  chauve

1: Bible de Vivien, abbé de St Martin de Tours : présentation du cadeau au roi par une délégation de moines venant de Tours (845)


2: Psautier de Charles le chauve, école du palais, avant 869








3: Bible de St Paul hors les murs , dédicace au « rex carolus », 875


Construire la fiche de travail

- Présenter Charles le Chauve et les œuvres dans leur époque

- Comment est représenté Charles le Chauve dans chaque image ? (points communs et différences) 

- Quelles aspects de son pouvoir peut-on repérer sur ces images ? (objets,  décor, assistance...)

- Quels éléments montrent  le roi comme un élu de Dieu ?

- Qu'est-ce que la "cité de Dieu" (recherche rapide à faire) ? Dans quelle image est-elle représentée ?  Commentez la position de Charles le Chauve dans l'image 3.

- Faites une recherche rapide sur la cérémonie du sacre.

Synthèse : faites le lien entre vos réponses, lesquelles doivent montrer une évolution dans la représentation du roi,  et la biographie de Charles le Chauve pour expliquer les causes de cette évolution.

Un site pour entrer dans l'analyse des images : expo virtuelle de la Bnf sur les Carolingiens

Printfriendly