samedi 2 mai 2020

Prendre des notes de lecture

Ce billet de blog est plutôt destiné aux élèves de 2nde qui, par la filière 1ere et Terminale générale, se destinent à des études supérieures dans les filières de sciences humaines et sociales.

Vous serez amenés, au lycée ou à la fac, à faire des fiches de lecture. Les méthodes sont les mêmes que celles que nous avons vues ensemble pour prendre des notes de cours : sélectionner l'information, la reformuler, organiser la prise de note par la mise en page, l'utilisation de codes (code couleur par ex) et abréviation des mots.
Cependant, comme c'est un travail qui se fait sans contrainte de temps, il FAUT prendre un temps au départ, une fois lu la page, le chapitre, l'article (si c'est un livre entier, "saucissonner" la lecture/prise de notes en plusieurs étapes) pour RÉFLÉCHIR A LA LOGIQUE DE LA SÉLECTION D'INFO ET A LA MISE EN PAGE.
Dans le cadre d'une fiche de lecture en Histoire, il faut faire apparaître les grandes étapes chronologiques et les grandes idées explicatives (celles qui expliquent les faits historiques). En Géo, il s'agira de bien caractériser l'espace étudié en 1er lieu.
L'exercice que je vous ai proposé de fiche de lecture à partir du site de la BNF sur les cartes marines est un premier entraînement sur cette méthode essentielle à maîtriser pour la réussite de vos études.
Analyse d'un exemple
  
Vous constatez sur cette image qui correspond à ma prise de notes que :
  • faire apparaître le titre de  la source dont on fait ​une fiche de lecture
  • indiquer dans quel cadre cette fiche de lecture va servir : ici = le chapitre sur l'ouverture atlantique
  • indiquer les subdivision de la fiche. Elles correspondront aux chapitres du livre, aux paragraphes de l'article...ici = les différentes pages du site que je vous ai demandé de ficher
  • l'organisation de la mise en page doit faciliter la compréhension rapide des étapes chronologiques, des évolutions du phénomène étudié. C'est pourquoi ici, j'ai fait des décalages dans la  page.
  • utiliser les flèches pour montrer comment les faits sont liés entre eux par des rapports de cause/conséquence (la base du raisonnement historique)
  • utiliser un code couleur (ici des fluos, mais ça peut être des stylos de couleurs différentes) pour faire apparaître les idées principales (en vert) et les faits/exemples/repères spatiaux ou chrono à retenir (en jaune)
  • remarque : hors du programme du chapitre, les deux dernières lignes, que j'ai écrites en bleu. Je les ai tout de même retenues comme "ouverture" (ce qu'on vous demande de faire dans une conclusion) = pour indiquer les répercussions du phénomène étudié sur les périodes postérieures.

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copié/collé du billet de blog de 2nde rappelant les règles de base de la prise de notes, telles que vues en classe

 La prise de notesPar PHELIPPEAU VALERIE le mardi 07 janvier 2020

Le but de la prise de notes est de permettre de prendre un maximum d'informations alors que le prof parle. C'est une opération difficile puisque le cerveau est occupé à plusieurs taches en même temps :
Ecouter et comprendre
​Sélectionner l'information qui paraît utile et donc qui doit être écrite
​Reformuler cette information de la façon la plus courte possible
​Ecrire
Donc il faut écrire vite et pour cela, il existe des techniques. Il est INDISPENSABLE d'apprendre à abréger les mots sans réfléchir, spontanément.
Ecrire seulement le début des mots
​pol. = politique
​mil. = militaire
On peut combiner les abréviations : ainsi, mettre un petit "t" en l'air après pol. signifie que c'est l'abréviation de "politiquement".
Autre exemple, le petit o en l'air à la fin du mot indique que le mot abrégé se termine par -tion => poll.º = pollution
Un petit "té" en l'air...c'est le même principe : ainsi maj.té   ​peut signifier majorité ou majesté, cela dépend du contexte.
​On peut créer ses propres systèmes d'abréviation : ainsi, pour moi, 
cô = connaissance
​|e| = entre
​N'écrire que quelques consonnes significatives
​tjs = toujours
​mtn = maintenant
​svt = souvent
​cstto  = constitution
On peut aussi mélanger avec des systèmes personnels abréviation : ĉ veut dire : comme
​Utiliser des symboles
♀ : femme 
​=> donc   et l'inverse est logiquement  <= car. CES DEUX ABRÉVIATIONS SONT TRÈS IMPORTANTES CAR ELLES INDIQUENT LE RAISONNEMENT. ON LES UTILISE TRÈS SOUVENT
† :  mort et donc † = mortalité
↑ : tout phénomène qui augmente
≠ : contraire, s'oppose à ​
​Ou ici encore, inventer ses propres abréviations. Ainsi, pour moi ↔ veut dire invasion/envahit
​Utiliser quelques lettres grecques
​Σ = système
​Χ = Jésus Christ et donc Χisme  = christianisme et Χ = chrétienté
​Quelques conseils
​Ne pas tout abréger, car cela rendrait le cours très désagréable à lire
Quand vous inventez une abréviation, la première fois écrire l'abréviation et le mot en entier
Enfin, il faut aussi indiquer visuellement, PAR LA MISE EN PAGE, la structure du cours et les raisonnements.
Pour cela, le système le plus courant et le meilleur consiste à décaler dans la page :
​On écrit à la marge le plan et les idées principales : thèse, bilan
On décale les argumentations de plusieurs carreaux. De plus, comme les arguments s’additionnent et constituent une liste, on utilise un système de "puces" devant les arguments, par exemple le gros point.
Les exemples qui s'intercalent entre les arguments, on les décale vers le milieu de la page, et on utilise aussi une "puce", une flèche par exemple.
QUAND QUELQUE CHOSE DOIT ETRE APPRIS PAR COEUR, on le fluote, ou on change de couleur. Si pas le temps, moi je dessine un oeil stylisé dans la marge en face.
​Et le dernier conseil, mais le principal : s'entraîner, s'entraîner, sans se décourager....car c'est un long processus.

vendredi 1 mai 2020

Activités autour du cours sur la 1ere guerre mondiale

Proposition de série : The village. 1ere guerre mondiale et après guerre dans un village anglais


Fiche de lecture : l'engagement dans la guerre








Fiche d'activité dans le cadre du cours : une génération sacrifiée

Doc 1 : L’assaut
«  Personne ne croirait que dans ce désert tout déchiqueté, il puisse y avoir encore des êtres humains ; Mais maintenant des casques d’acier surgissent partout dans la tranchées et à cinquante mètres de nous, il y a déjà une mitrailleuse qui , aussitôt, se met à crépiter.
Les défenses de fil de fer sont hachées. Notre artillerie fulgure. Les mitrailleuses ronflent, les fusils grésillent. Nous voyons les assaillants venir. Les gens d’en-face font tous leurs efforts pour avancer […]. Nous reconnaissons les visages crispés et les casques : ce sont des Français. Ils atteignent les débris de barbelés et ont déjà des pertes visibles. Toute une file est fauchée par la mitrailleuse qui est à coté de nous ; Puis nous avons une série d’enrayages et les ennemis se rapprochent. Je vois l’un d’eux tomber sur un cheval de frise, la figure haute. Le corps s’affaisse sur lui-même comme un sac, les mains restent croisées comme s’il voulait prier. Puis le corps se détache tout entier et il n’y a plus que les mains coupées par le coup de feu, avec des tronçons de bras qui restent accrochés dans les barbelés [..] Nous sommes devenus des animaux dangereux. Nous ne nous combattons pas, nous nous défendons contre la destruction. Ce ne sont pas contre des humains que nous lançons nos grenades, car à ce moment-là, nous ne sentons qu’une chose : c’est que a mort est là qui nous traque, sous ces mains et sous ce casque. La fureur qui nous anime est insensée : nous ne pouvons plus que détruire et tuer, pour nous sauver…pour nous sauver et nous venger.»
E.M. Remarque A l’Ouest, rien de nouveau

Doc 2 : Un martyre absurde
« […] Deuxième journée ici, après dix jours de première ligne dont trois de combat. Les pertes n’approchent pas celle du dernier mois. Et pourtant …
Je devrais me taire, refouler ça au fond de moi ; je ne peux pas : ça monte…Il va bien falloir que ça crève. J’ai vu trop de choses dégoûtantes pour être dupe encore des mots. Pourquoi nous battons-nous, maintenant, et de cette façon ? Pour défendre quoi ? Gagner quoi ? Ces « gens-là se leurrent volontairement, j’en suis sûr ! Il ne peut pas en être autrement.
Des milliers de morts pour ce lambeau de colline dont le sommet nous échappe toujours ! L’affaire de Noël, en cent fois plus coûteux : charretée par charretée, mais beaucoup de charretées à la file J’aurais tant, tant à vous dire ! Mais je ne peux pas : c’est trop tumultueux, trop loin de vous, si loin que vous ne pourriez pas comprendre…Ce n’était pas la peine ; J’aurais mieux fait, réellement, de me taire.
Tuer des Allemands ? Les user ? On ne peut tuer ainsi des hommes qu’en en faisant tuer d’autres, autant d’autres ou davantage. Alors ?... Déloger les Allemands d’une crête stratégique importante ? D’un bastion avancé sur la Woëvre ? Mais les Hures, qu’est-ce qu’elles sont ? Et le Montgirmont ? Derrière la colline des Eparges, la montagne de Combres se dressera fac à nous. Et derrière Combres, d’autres collines…Dix mille morts par colline, est-ce cela que l’on veut ? Alors ?
Le pire, le terrible, c’est la clairvoyance des hommes. Lente à s’éveiller mais qui s’éveille…Est-ce qu’on s’aperçoit qu’elle s’éveille ? »
Lettre de Maurice Genevoix à sa famille, depuis Verdun

«  Ma chère mère,
Par quel miracle me suis-je sorti de cet enfer ?[…] pense donc, nous sommes montés 1200 et nous sommes redescendus 300 ; pourquoi suis-je de ces 300 qui ont eu la chance de s’en tirer […] Oui, ma chère mère, nous avons beaucoup souffert. A la souffrance morale de croire chaque instant la mort nous surprendre s’ajoutent les souffrances physiques de longues nuits sans dormir : huit jours sans boire et presque sans manger, huit jours au milieu d’un chantier humain, couchant au milieu des cadavres, marchant sur nos camarades tombés la veille. […] nous porton dans notre cœur le deuil de tous nos camarades tombés à Verdun… »
Lette de Gaston B., citée dans Paroles de poilus, librio, 1998.


Doc 3 = La propagande de guerre dans la presse
Les blessures causées par balles ne sont pas dangereuses […] Les balles traversent les chairs de part en part sans faire de déchirure ( L’intransigeant, 7 Août 1914)

Doc 4 = Le traumatisme
« Je ne peux oublier la guerre…Vingt ans ont passé. Et depuis vingt ans, malgré la vie, les douleurs et les bonheurs, je ne me suis pas lavé de la guerre. L’horreur de ces quatre ans est toujours en moi. Je porte la marque. Tous les survivants portent la marque. »

J. Giono, Refus d’obéissance.

Chiffres utiles :
600 000 morts français d’Août 1914 à février 1917. 1/3 des soldats mobilisés en Août 14 étaient morts en Août 15. Offensive de la Somme (1916)= tentative de percée échouée = 40 000 blessés français en 3 jours.1,2 millions de morts entre juin et novembre 1916. 500 000 morts à Verdun (Français et Allemands) entre Février et Juillet 1916. L’armée française envoie une division nouvelle (10 000 hommes) tous les deux jours pour la relève. 60% des mobilisés français pdt la 1ère GM a été soit tué, soit blessé. 

A partir des thématiques et des informations contenues dans le dossier documentaire et vos connaissances sur le déroulement de la 1ere guerre mondiale, établir pour quelles raisons cette guerre apparue aux gens de l'époque différente des guerres précédentes, plus terrible et comme devant être "la der der der".



Correction analyse de document : affiche "destroy this mad brute"

Introduction :
-          (Présentation doc) : affiche de propagande de l'américain datée de 1917, année de l’entrée en guerre des EUA, dont l’objectif est de recruter des hommes dans l’armée américaine (« enlist »), car il n’y a pas de conscription aux EUA. Une autre affiche célèbre de cette époque montre l’oncle Sam pointant son doigt sur le « spectateur »
-          (Contextualisation) : A l’encontre de l’opinion publique américaine qui est traditionnellement isolationniste, le psdt américain G. Wilson était favorable à l’entrée en guerre des EUA et il l’annonce en avril 1917. Son discours au congrès témoigne de sa volonté de justifier la nécessité de la guerre, au nom d’arguments qui ne peuvent que flatter les américains, convaincus de leur « destinée manifeste » : défense du droit, de la liberté, de la paix. Il faut toutefois réussir à retourner l’opinion publique et à recruter des volontaires pour aller se battre dans la lointaine Europe.
-          (idée directrice et problématisation) : l’affiche représente l’ennemi allemand sous la forme d’un singe énorme, bavant (de rage ?) tenant dans un bras une femme à moitié dévêtue et évanouie, sur fond de ville en ruine. Ce monstre a réussi à passer l’océan pour arriver sur le sol américain, au premier plan. La propagande américaine utilise donc le ressort de la diabolisation de l’ennemi. Pourquoi est-ce si efficace à cette époque ?.

Analyse :
1- Les allemands, des barbares qui ne respectent pas les lois de la guerre
a) « this mad brute »
Partir de la description de la bête => rage (bave qui dégouline), force brutale => sauvagerie et barbarie allemande.

b) Qui sème la destruction
Partir de l’arrière plan => ville en ruine => bombardements de l’artillerie allemande (la puissance industrielle au service de la guerre) et les exactions contre les civils (ville + femme enlevée par la bête) Rappeler la campagne de dénonciation des crimes de l’armée allemande contre les civils belges (viols, tueries d’enfants = déjà un thème de propagande avant l’entrée en guerre US) => aucun respect des conventions de Genève, protégeant la population civile + pas de déclaration de guerre à la Belgique, pourtant neutre, quand l’armée allemande l’a envahie.

c) Personne n’est à l’abri
Partir du mot america sur le terre en 1er plan => rappeler la guerre sous-marine et Lusitania = des civils américains ont déjà eu à souffrir de la guerre. La guerre peut-elle se propager aux EUA ? (propagande = jouer sur la peur, mais en réalité, c’est peu probable. Efficace toutefois 2 millions d’américains vont s’engager). + Rappeler le discours de Wilson sur l’entrée en guerre des EUA en avril 1917 => les EUA entrent en guerre pour sauver la paix mondiale, la liberté de circulation sur les mers et au nom du droit international.

2- Un objectif est fixé : l’anéantissement total de la menace
a) Une attaque en règle contre le militarisme allemand
Repartir du texte de Wilson : « libérer les allemands » est un des buts de guerre. L’ennemi qui est désigné est le militarisme allemand (inscrit sur le casque de la bête), incarné par l’empereur Guillaume II (d’où les moustaches) => l’ennemi désigné n’est pas le peuple allemand mais un système qui prône la guerre et la force comme valeur suprême (d’où Kultur sur la massue) et un régime antidémocratique : l’empire.

b) Une affiche qui fait partie d’un « plan –média » plus large
Comité Creel => cf les films de Hollywood mettent l’accent sur la menace « boche », sur la barbarie du « Hun » (rappeler les Huns/empire romain) => Les subtilités de la propagande officielle sont dépassées par cette propagande de masse : naît le thème de l’ennemi intérieur. Les immigrés et descendants germaniques sont inquiétés, parfois violentés. On s’achemine doucement vers des phénomènes qui s’épanouiront tout au long du XXe siècle = guerre d’anéantissement.

Conclusion :
(Bilan) Déshumanisation/diabolisation en lien avec la guerre totale

(Ouverture) on a l’embarras du choix pour ouvrir sur guerre d’anéantissement ou traité de Versailles avec responsabilité allemande du déclenchement de la guerre ou postérité de cette image (King Kong)


Correction Question problématisée : le Front et l'arrière


La 1GM, de 1914 à 1918 est souvent considérée comme la première guerre moderne ou la première guerre totale selon la définition suivante du philosophe Clausewitz « une guerre qui ne se cantonne pas au domaine militaire mais s’étend au domaine économique, politique, scientifique et culturel ». C’est sans doute car pour la première fois, la guerre est longue, intense et statique sur le front. Ce dernier, soit la ligne imaginaire de confrontation séparant les armées ennemies, ou par extension les soldats ; devient associé à l’idée de tranchées, ces longs fossés creusés de part et d’autre du no man’s land dans lequel vivent les soldats. Mais, surtout, c’est l’arrière çàd les différents acteurs qui ne combattent pas directement l’ennemi, qui participe pleinement à la guerre, ce qui n’est jamais arrivé auparavant. En effet, bien que les combats aient lieu au front, celui-ci n’aurait pu tenir sans l’apport considérable de l’arrière. D’un autre côté, si l’arrière est tellement occupé, c’est bien parce qu’il y a la guerre au front. 

Ainsi, dans quelle mesure le front et l’arrière participent-ils autant à la guerre et en quoi dépendent-ils l’un de l’autre pendant la grande guerre ? Nous étudierons dans une première partie, comment le front et l’arrière ont été acteurs de cette guerre puis comment ils ont été victimes de celle-ci avant de nous concentrer sur les liens précis de dépendance entre le front et l’arrière.

I)Etre acteur de la guerre 

a)quelles armes utilisées (gaz, mitrailleuses) par els combattants et par qui sont-elles fabriquées ?
b)conditions de vie (à l’arrière mais surtout au front)
c)refuser la guerre (surtout au front par els mutineries, les fraternisations, mais aussi à l’arrière par les grèves, le pacifisme)


II)Etre victime de la guerre

a)victime au front (nb de soldats tués + blessés)
b)victimes à l’arrière (bombardements civils + génocide)
c)front et arrière rassemblés par la douleur (orphelins, veuves de guerre, chocs psychologiques des soldats et répercussions sur les familles, sur l’art…)

III) le front et l’arrière en lien

a)le soutien de l’arrière (lettres, petits colis avec denrées à l’intérieur, permissions)
b)L’arrière qui vit à l’heure du front grâce à l’Etat (demande s’engager aux USA, UK, emprunts pour financer la guerre, manuels modifiés…)
c)La déconnexion entre le front et l’arrière (car censure, permission où les soldats se rendent compte que l’arrière ne sait rien des horreurs du front : cf A l’ouest rien de nouveau d’Eric Maria Remarque)



Correction Question problématisée :  participer à la 1GM ? 


Intro : Selon l’historien George Mosse, les personnes –soldats ou civils- ayant participé à la 1GM de 1914 à 1918, s’accoutumeraient à la violence physique et psychologique des combats. Ils deviendraient alors eux-mêmes plus violents et adopteraient un nouveau comportement jusqu’à parfois dans les 1930’s. Il parle de « brutalisation » pour évoquer ce processus. La 1GM mondiale   semble avoir été particulièrement choquante et donc complètement différentes des précédentes guerres pour les  civils ou les soldats.  Mais tous les acteurs n’ont pas eu le même rôle dans cette guerre. Dans quelle mesure l’ensemble de la société a-t-elle pris part de manière différente à la 1GM ? Nous verrons dans un premier temps la participation des soldats puis la participation des civils. Dans une dernière partie, nous verrons que certaines personnes ont aussi refusé de plusieurs de participer à cette guerre.

I)Participer à la guerre en tant que soldat

a)Engagement de masse (qui participe ?)
b)conditions de vie du soldat (comment on participe ?)
c)le bilan (physique, psychologique) (quelles sont les marques de la participation ?

II)Participer en tant que civil à l’arrière
a) mobilisation dans les usines (femmes…)
b)soutenir l’effort de guerre (demande d’envoyer colis, prêts…)
c)participer contre son gré (en être victime: bombardements + génocide)

III)Refuser de participer à la guerre
a)refuser avant qu’elle en commence (pacifistes de Jaurès à Rosa Luxembourg)
b)refuser lorsqu’on est soldat (mutineries + fraternisations)
c)Refuser lorsqu’on est civil (grève, révolution russe, ne pas s’engager lorsqu’on a le choix)

CCL :
Ainsi, prendre part à la 1GM revêt des aspects très différents selon qu’on soit soldat ou civil, qu’on subisse cette guerre ou qu’on l’ait choisi. On peut participer directement en se battant, ou indirectement en finançant, fabriquant des armes ou encore en étant victime. La guerre ne fait d’ailleurs pas consensus car beaucoup sous différentes formes refusent de prendre part à la guerre. On observe également une participation multiscalaire à ce conflit : continents, états et être humains. Il serait intéressant de comparer cette participation très diverse avec celle encore plus complexe et hétéroclite de la seconde guerre mondiale


 Autre proposition de plan détaillé

I)Participer en tant que soldat

a)les conditions de vie dans les tranchées
b)se battre (armes, blessures, victimes)
c)une culture combattante (soldats tenaient grâce à la cohésion, le patriotisme, l’alcool)

II) Participer en tant que civil

a)mobilisation de l’arrière (ds les usines : munitionettes, vêtements, femmes, vieillards : entraîne inversion des rôles
b)mobilisation des esprits
c)malgré soi (en être victime). Ex : génocide

III)Refuse de participer

a)refuser la guerre avant qu’elle ne commence
b)refuser de se battre une fois la guerre commencée (mutineries et fraternisation)
c) refuser de participer à l’effort de guerre (grève, exaspération)



lundi 13 avril 2020

Chicago, schéma d'analyse de paysage

Dans le droit fil des travaux initiés en 2nde, je propose un exercice qui consiste à passer d'une photo de paysage à un schéma d'interprétation.

L'image :

Les documents d'accompagnement pour identifier et nommer les différentes unités paysagères :


+ Utiliser Google map pour identifier les bâtiments visibles sur l'image.

Le résultat se trouve ici : le schéma est ancien et je ne maîtrise pas bien l'outil. Il vaut surtout pour sa légende et l'idée générale, mais il faut le refaire et ne peut pas être distribué tel quel en correction.

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